Écrire le monde – À la découverte de la Martinique

Mathieu Blais et Jean-Sébastien Ménard proposent un nouveau projet de mobilité étudiante et de création littéraire intitulé « Écrire le monde – À la découverte de la Martinique ». Il y sera question de littérature, bien sûr, de colonisation et de décolonisation, de rapport nord-sud, de rapport centre-périphérie, de diversité francophone, de géopoétique, de récit de voyage et, surtout, de création littéraire. Le projet aura lieu à la session d’hiver 2023 et sera ouvert à toutes les étudiantes et à tous les étudiants inscrits en 104. Le séjour de mobilité associé au cours aura lieu durant la semaine de lecture, du 11 au 19 mars, en Martinique. Le Département de littérature est actuellement en période de recrutement et souhaite mobiliser le plus d’étudiantes et d’étudiants possible pour cette première édition du projet. Les étudiantes et les étudiants intéressés ou ayant des questions peuvent communiquer avec Mathieu Blais (mathieus.blais@cegepmontpetit.ca) ou Jean-Sébastien Ménard (js.menard@cegepmontpetit.ca), par courriel ou par MIO. Une rencontre d’information aura également lieu le 28 septembre, à 12h10, au B133.

Mathieu Blais en résidence d’écriture à la Bibliothèque Raymond-Lévesque

En 2022 et 2023, en partenariat avec le Conseil des arts du Canada et le réseau des bibliothèques de la Ville de Longueuil, Mathieu Blais sera en résidence d’écriture à la Bibliothèque Raymond-Lévesque. À raison d’au moins une journée par semaine, il profitera de ce long séjour pour travailler à un projet romanesque portant sur l’écriture de la pauvreté, projet intitulé «La peau de mon chien». Il offrira notamment des ateliers de création littéraire et participera à différentes activités de médiation culturelle.

Dans le cadre de cette résidence d’écriture, il peut être rejoint à cette adresse courriel: ecrivainenresidence@gmail.com

Shanti Van Dun en résidence de création aux Îles de la Madeleine

« Shanti Van Dun, lauréate de la troisième édition de la Résidence de création aux Îles de la Madeleine organisée par les Productions Langues pendues, séjournera à Havre-Aubert, du 12 au 26 mai prochain. L’écrivaine s’inspirera du calme de l’archipel au printemps pour jeter les bases d’un projet très personnel, à la frontière de l’essai et du récit, sur la solitude inhérente au métier de professeur.

Actives depuis 10 ans en Montérégie, les Productions Langues pendues œuvrent principalement en littérature et en art de la parole tout en encourageant les échanges entre toutes les disciplines artistiques. Elles ont pour mission de stimuler la vie artistique et professionnelle sur leur territoire, offrant aux écrivain·e·s et artistes des occasions de se produire, de créer et de diffuser leurs œuvres chez eux, un défi considérant la forte attraction culturelle de la métropole. Depuis trois ans, les Productions Langues pendues poursuivent leurs réflexions territoriales en dressant un pont entre deux régions éloignées l’une de l’autre, soit la Montérégie et les Îles de la Madeleine. C’est ainsi qu’elles ont le bonheur d’offrir cette année, pour deux semaines, à l’écrivaine Shanti Van Dun, un lieu inspirant pour écrire, et une chance de tisser des liens avec d’autres créateurs des Îles de la Madeleine, contribuant du même coup à l’essor du dynamisme culturel en dehors des grands centres. C’est dans cet esprit que, lors du passage de Shanti Van Dun aux Îles de la Madeleine, la population est invitée à venir assister à une rencontre conviviale avec l’autrice lors d’une conversation animée par Flottille artistisan·e·s libraires, en partenariat avec la Bibliothèque Jean-Lapierre, qui aura lieu exceptionnellement au café Chez Renard de Cap-aux-Meules, le samedi 21 mai à 10 h 30. » (lien)

Annie Dulong, Marie-Pierre Turcot et François Harvey se démarquent en matière de recherche et de développement

Comme on le souligne aujourd’hui dans le journal La Relève : « Du côté du campus de Longueuil du cégep Édouard-Montpetit, les fonds externes provenant du CRSH et du FRQSC consacrés à des projets de recherche se sont élevés en 2017-2018 à un peu plus de 242 000 $. Ces fonds auront servi à l’avancement de six projets de recherche encore actifs aujourd’hui, dont trois dans le domaine de la littérature. Un premier réalisé par Annie Dulong porte sur l’étude de l’inscription des images des attentats du 11 septembre 2001 à New York dans la littérature de fiction, surtout américaine, et les enjeux esthétiques et politiques des espaces commémoratifs; un second, dirigé par Marie-Pierre Turcot vise à renouveler l’enseignement de la littérature au collégial en misant davantage sur la subjectivité à l’œuvre dans la lecture. Enfin s’ajoute le projet de François Harvey, qui mène quant à lui des travaux visant à revoir le mythe autour de la mort d’Hubert Aquin en posant un regard critique neuf sur les moments importants de sa vie qui ont façonné son œuvre littéraire, médiatique et essayiste.»

Le français s’affiche : les nouveautés de février

En ce mois de février 2019, six nouveaux participants, dont l’auteur et rappeur Biz, témoignent de leur amour pour le français dans le cadre de la campagne de valorisation du cégep Édouard-Montpetit Le français s’affiche.

L’auteur-compositeur-interprète David Portelance, le scénariste et humoriste Daniel Savoie, mieux connu pour son personnage de Patrice Lemieux, les coordonnateurs de l’initiative « Le français, une valeur qui compte » de HEC Montréal, David Prince et Valérie Patenaude, et l’une des grandes voix du Québec, Marie Denise Pelletier, nous font aussi part du rapport qu’ils entretiennent avec cette langue.

Cliquez ici pour lire leurs entrevues et découvrir nos capsules sur le français!

«Le français s’affiche» – nouveautés de septembre 2017

Le Centre de valorisation et d’amélioration « Le français s’affiche ! » propose de nombreuses nouveautés depuis le mois de septembre. Nous vous proposons ci-dessous un résumé des principaux récents ajouts.

Coin des expressions 
On y trouve un court métrage d’animation réalisé par Cédric Corriveau-Mercier, Samuel Perrier et Marc-Étienne Foster, trois diplômés en Intégration multimédia du cégep Édouard-Montpetit. Ils ont illustré l’expression « Ça ne prend pas la tête à Papineau ».

Chroniques autour d’une langue
Trois nouvelles chroniques sont disponibles :

Le bon usage des insomnies, de Jean-Claude Brochu, écrivain et professeur au Département de français et de littérature du Cégep.

Mine de rien, d’Olivia Lim, diplômée d’Édouard et étudiante à l’Université de Montréal.

Parler franc !, de l’artiste Dramatik, pionnier de la scène hip-hop québécoise (et membre de Muzion).

L’importance de la langue  
Deux témoignages récemment recueillis peuvent être entendus : l’un de Gabriel Nadeau-Dubois, l’autre de Jasmin Roy.

Coin des lecteurs
Deux suggestions de lecture se sont ajoutées : l’une de Marie Aboumrad, une autre d’Arianne Aubry-Barbeau, respectivement employée et diplômée de l’ÉNA.

Le laboratoire de l’écrivain – 21 octobre

La capacité d’inventer, de rêver et de fabuler appartient à chaque être humain et le nourrit profondément. C’est sans doute une des parts les plus fortes et lumineuses de notre humaine condition. Le laboratoire de l’écrivain des Productions Langues Pendues veut mettre en lumière le travail en amont du livre, ce travail qui accompagne l’élaboration d’un monde complexe de langage, qu’il soit poétique, narratif, dramatique ou discursif.

Pour ce faire, Katia Belkhodjia, Jean-Marc Desgent, Christian Guay-Poliquin, Mathieu Leroux, Catherine Mavrikakis et Jennifer Tremblay questionneront leur démarche par le biais de discussions sur le métier d’écrire, d’écriture in situ et de lectures d’extraits. L’événement, qui se déroulera le 21 octobre dans le Vieux-Longueuil, est une occasion de performance, de diffusion et de rencontre avec le public-lecteur qui vivra une expérience concrète d’écriture et de lecture tout en prenant connaissance du travail complexe et esthétique de recherche et de construction propre au métier d’écrire.

Ce projet conçu et piloté par Valérie Carreau et France Mongeau et animé par Shanti Van Dun est une très belle occasion pour les étudiantes et étudiants d’entendre parler d’écriture et de création littéraire.

Déroulement :

– 10 h 30 à 12 h : rencontre d’échanges et de discussions à la salle Albert-Beaudry, Maison de la culture de Longueuil, Édifice Marcel-Robidas au 300, rue Saint-Charles Ouest ;

– 12 h à 14 h 30 : écriture in situ dans trois cafés ou bistros du Vieux-Longueuil où travailleront les écrivain.e.s.

– 15 h à 17 h : retour sur les textes et lecture d’extraits à la Librairie Alire, Place Longueuil (entrée porte P-6, rue Joliette), 17-825, rue St-Laurent Ouest.

Mathieu Blais en résidence à… Longueuil

Blais - résidenceDepuis le 24 avril dernier et jusqu’au 23 juin, Mathieu Blais sera en résidence à la bibliothèque Raymond-Lévesque de Longueuil. Cette résidence d’écriture offerte par le Conseil des arts de Longueuil, le Service des bibliothèques de la Ville de Longueuil et la librairie Alire est assortie d’un soutien financier de 5000 dollars. Tous les auteurs demeurant à Longueuil peuvent soumettre leur candidature.

Pendant huit semaines, 25 heures par semaine, le romancier (La liberté des détours, Leméac), poète (Notre présomption d’innocence, Triptyque) et professeur de littérature au Cégep Édouard-Montpetit s’installera dans une grande salle d’étude inondée de lumière pour travailler à l’écriture du deuxième roman d’un cycle de trois portant sur la violence. « C’est le récit d’un amour en prison, précise Mathieu. Une histoire d’aliénation, de jalousie. »

À la fin de l’été, le 16 août, juste avant le retour en classe, il lancera le premier roman de ce nouveau cycle. Sainte-Famille (Leméac) évoque le thème de la violence conjugale à travers trois personnages aux prises avec ce fléau. Roman à thèse d’un écrivain engagé ? « Je préfère adopter une posture d’empathie plutôt que de sympathie, précise l’écrivain-professeur. Je n’explique pas les causes, je laisse plutôt mes trois personnages – le mari, la femme et l’enfant – agir et s’exprimer selon leur propre point de vue. »

Quant au dernier de ce triptyque, « un brûlot western portant sur la justification de la violence dans nos sociétés », il est lui aussi déjà en chantier.

En plus de profiter de la bibliothèque Raymond-Lévesque (« un lieu magnifique ») pour écrire, notre collègue y offre des ateliers de création littéraire dans le cadre d’un programme de médiation culturelle. « Je propose aux usagers de la bibliothèque des exercices d’écriture. Les participants sont d’avides lecteurs qui fréquentent régulièrement la bibliothèque et aiment écrire. Du coup, cela donne lieu à des propositions intéressantes. »

P. M.

Bal masqué pour les étudiants du projet Thésée

ThéséeLes étudiants du projet Thésée (projet d’exploration culturelle à Paris) vous invitent à leur soirée d’animation-financement intitulée « Démasquons Paris ». La soirée, divisée en deux volets, promet d’être festive. De 17 h à 19 h, plusieurs projets artistiques réalisés par les étudiants en lien avec Paris (sketchs, projection d’un vox-pop, téléjournal, etc.) seront présentés pendant que les spectateurs se sustenteront de bouchées judicieusement choisies ainsi que de boissons patiemment fermentées. Le reste de la soirée s’inscrira sous le thème du bal masqué : masques, musique, prises de photo du style « photomaton » et toute la folie ordinaire des théséeens. Le tout aura lieu le vendredi, 24 mars, au café étudiant du cégep Édouard-Montpetit. Des masques seront en vente sur place pour les visages nus.

Le coût d’entrée est de 5 $ en pré-vente (au local B-24) et de 8 $ à la porte.

Venez nombreux, venez masqués, venez fêter !

Flânerie poétique avec Marie-Pierre Turcot

Marie-Pierre TurcotNotre collègue Marie-Pierre Turcot est devenue, l’année dernière, membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Cette nouvelle affiliation lui permettra, entre autres, de poursuivre ses recherches sur la lecture littéraire au sein du Laboratoire intercollégial de recherche sur l’enseignement de la littérature (LIREL). Un des objectifs qu’elle poursuit est de faire en sorte que les étudiants s’intéressent à la poésie. Partant du constat que « le genre poétique effarouche : ses images, ses symboles, ses jeux syntaxiques et linguistiques paraissent souvent indéchiffrables au lecteur peu expérimenté », elle a mené une expérience propre à amener les étudiants à apprécier ce genre. Sa méthode ? La flânerie, un mode de découverte du monde de plus en plus délaissé dans nos sociétés fébriles et en quête de performance.

Cette approche, qu’elle a développée au cégep Édouard-Montpetit dans le cours de la formation générale « Littérature et Imaginaire », a fait l’objet d’une communication lors du dernier congrès de l’AQPF (Association québécoise des professeurs de français). « Je me suis inspirée de la figure du libre lecteur de Daniel Pennac, explique la professeure, pour proposer à mes étudiants une flânerie littéraire au cours de laquelle chaque élève a pu lire, au gré des hasards et des découvertes, des poèmes de son choix, au sein d’un corpus balisé ».

En procédant ainsi, la professeure espère développer chez l’élève l’habitude de lire de la poésie, stimuler sa confiance face au genre poétique, encourager le plaisir de la lecture et la découverte des goûts personnels en poésie.

À l’issue de cette expérience stimulante, Marie-Pierre se disait impatiente de récidiver puisque le regard de ses élèves sur la poésie a réellement été transformé au terme de leur parcours. « Ils ont découvert l’infinie diversité de la poésie et ont apprécié la liberté et la créativité qu’encourage cette approche. »

P. M.