Lancement des livres de Jean-Claude Brochu et de Stéphanie Bellemare-Page

LancementMercredi, le 21 octobre prochain, aura lieu le lancement simultané des parutions récentes de nos collègues Jean-Claude Brochu (Un peu de chaque chose, presque rien du tout) et Stéphanie Bellemare-Page (Chaque fois, je t’invente). L’évènement se déroulera à la Librairie coopérative, située dans le Pavillon Le Caron, de 17 h 30 à 19 h 30.

Veuillez confirmer votre présence avant le 16 octobre, par courriel à rdesjardins@coopmontpetit.com ou par téléphone au 450-679-2631, poste 2681.

20 ans de poésie : ça se fête !

20ans_grandeFrance Mongeau et Jean-François Poupart, professeurs au Département de littérature et de français, ainsi que notre collègue retraité Jean-Marc Desgent, publient tous trois un texte dans le quatre-vingtième numéro de la revue de poésie Exit. Ce numéro qui marque les 20 ans d’Exit sera lancé mardi, au cours d’une grande et festive soirée célébrant la poésie. Belle occasion d’aller écouter les mots des poètes. France Mongeau, notamment, y lira le texte qu’elle publie dans le numéro, intitulé « Maquettes ».

Grande soirée de poésie, Lion d’or, 1676 rue Ontario Est, à Montréal, le mardi 13 octobre à 20 h. Entrée gratuite.

Vocabulaire des charges

France Mongeau et le vidéaste Alvaro Marinho nous convient ici à un road trip poétique nocturne librement inspiré du plus récent recueil de notre collègue professeure de littérature, Les heures réversibles (Éditions du Noroît). Au bout de la route, ce n’est pas tant l’histoire d’une femme qui se révèle que la révolte de toutes, l’inconditionnelle condition du féminin suspendue entre immobilité et mouvement, désir et peur, aspirations et acceptation.

Les heures réversibles, Éditions du Noroît, 84 pages.

Du désir et des mots

EstuaireExiste-t-il un genre plus apte à refléter les tremblements du désir que l’écriture poétique ? France Mongeau et François Godin, poètes et professeurs de littérature au cégep, signent tous deux un texte dans cet imposant numéro de la revue Estuaire consacré aux « Topographies amoureuses ». Ce numéro langoureusement préparé n’attend que vous pour s’ouvrir…

Estuaire 162, « Topographies amoureuses », 152 pages. Avec, aussi, des textes de Denise Brassard, Sébastien Dulude, Frédéric Dumont, Violaine Forest et Aimée Lévesque.

Femmes en Jeu

Émilie Jobin dirige un dossier consacré aux nouveaux territoires féministes dans le dernier numéro de la revue Jeu.

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En 1995, la revue de théâtre Jeu publiait un numéro entier sur le théâtre des femmes. 20 ans plus tard, ce sont les « nouveaux territoires féministes » qui sont à l’honneur dans ce dossier dirigé par Émilie Jobin. « Dans la mouvance du printemps 2012, beaucoup de jeunes créateurs se sont engagés sur le plan artistique et politique, et notamment de jeunes femmes de théâtre qui assument une parole ouvertement féministe », explique la professeure de littérature et de théâtre au cégep. Parole assumée peut-être, mais pas pour autant facile à porter si l’on en croit les créatrices présentées dans ce numéro lancé le 8 septembre au Théâtre Espace Go.

Tantôt défini comme « effrayant », « douloureux », « latent », « mot-bombe », le féminisme ne semble toujours pas aller de soi, même sur les planches du Québec en 2015. Et cela commence par une présence famélique des créatrices au théâtre. « Je regarde scrupuleusement les productions présentées chaque saison et je constate que les créations des femmes se comptent encore sur les doigts de la main », poursuit Émilie Jobin. Ce numéro de Jeu est donc loin d’être superflu. « J’ai choisi de solliciter des créatrices qui offrent des perspectives nouvelles sur le théâtre féministe. » Au menu donc, des textes, des entrevues, des critiques signées par des femmes (et quelques hommes) qui tous abordent de front ou de côté cet engagement artistique autant que politique.

« Nouveaux territoires féministes », Revue Jeu, Numéro 156, octobre 2015, dossier dirigé par Émilie Jobin.

Avec des textes de Christian Saint-Pierre, Catherine Lalonde, Frédérique Doyon, Marie-Ève Milot et Marie-Claude Saint-Laurent.

Ci-dessous, quelques photos du lancement.

Pascale Millot

Coup d’essai, coup de maitre ?

En publiant son premier livre un essai   Jean-Claude Brochu réalise un vieux rêve…

JC Brochu

Photo : Julien Catella

Il vient juste d’arriver sur les tablettes et il porte un titre doux et modeste. À l’image de son auteur. Jean-Claude Brochu sort son tout premier livre. Premier livre, peut-être, mais certainement pas premier écrit. « J’écris de façon sérieuse depuis 40 ans », explique celui dont personne n’oserait mettre en doute le sérieux… « Et je le confesse, c’était un rêve pour moi de publier un livre. » L’occasion s’est présentée quand notre ancien collègue Jonathan Livernois lui a offert une place dans la collection d’essais qu’il dirige aux éditions Leméac. Jean-Claude Brochu s’est donc replongé dans les textes qu’il a publiés au fil d’une trentaine d’années dans des revues (Moebius, Trois, Les Écrits) et un fil conducteur s’est vite imposé : le roman d’apprentissage. De la naissance à la mort, des origines à l’absolu, les écrits réunis dans Un peu de chaque chose, presque rien du tout (un titre qui, souligne le professeur Brochu, peut se lire autant comme une antithèse que comme une gradation descendante) parlent de ce que l’on apprend bien sûr, mais aussi de ce que l’on perd. « Vivre ses deuils, c’est peut-être ça vieillir. Mes deuils à moi, je les ai beaucoup vécus crayon en main. Je les ai faits en les écrivant. » Et aussi, à travers les œuvres des écrivains qu’il admire et dont il est beaucoup question dans ce livre: Jacques Brault, Julien Green, Gabrielle Roy, Marguerite Duras, notamment.

Origines, enfance, études, enseignement, écriture, amour, absolu, l’ouvrage est structuré selon sept grands thèmes qui, on s’en doute, balisent aussi le parcours biographique de l’enseignant…

Et maintenant que le rêve est réalisé ? Que l’objet est sur la table ? Maintenant, comme Montaigne, l’écrivain peut se reposer… « Maintenant, cela ne m’appartient plus et c’est indigne des lettres de s’en préoccuper », conclut-il.

Un peu de chaque chose, presque rien du tout, Leméac Éditeur, 168 pages.

Pascale Millot

Stéphanie Bellemare-Page publie son premier roman

Chaque fois, je t’invente évoque la perte des êtres chers, mais aussi une forme de rédemption par la fiction.

Photo : JC Saumure

« J’ai écrit au fil des ans plusieurs nouvelles qui tournaient toutes autour d’une disparition, de la perte d’un être cher. Mes personnages tentaient, par l’imaginaire, de renouer avec ces personnes disparues. J’ai fini par garder la meilleure histoire et je l’ai étoffée suffisamment pour qu’elle devienne un petit roman », explique la jeune professeure, une semaine après le lancement de son livre.

Rien d’autobiographique, précise-t-elle, sinon, peut-être, cette angoisse de perdre si prégnante chez les mères d’enfants en bas âge. Car pendant les sept années au cours desquelles a mûri son histoire, Stéphanie a accouché deux fois en plus de finir son doctorat (sur Andreï Makine) et son post-doctorat (sur les imaginaires du Nord).  « Il est clair que mes années passées à fréquenter l’oeuvre d’Andreï Makine ont teinté mon univers littéraire : sa manière de parler des femmes, l’intensité de son regard. »

Ainsi, Chaque fois, je t’invente – un titre qui évoque à la fois la réinvention de l’être disparu et la force de renouvellement de la fiction – est un roman à deux voix où l’auteure raconte des histoires parallèles. La première est celle d’une femme qui décide de partir à la recherche de son fils disparu. La seconde, celle d’un fils artiste qui peint et repeint le visage de sa mère morte.

Chaque fois, je t’invente, Stéphanie Bellemare-Page, Leméac Éditeur, 128 pages.

Pascale Millot

Critique du plus récent roman de Mathieu Blais

Blais

« Huitième livre, mais premier roman en solo, de Mathieu Blais, La liberté des détours est porté par une écriture sans faille qui apporte une densité juste et étonnamment réelle aux personnages comme aux paysages. Le poète, chez Mathieu Blais, se fait encore entendre. Et on mesure combien chaque mot ici, comme il se doit, a son importance. » (Christian Desmeules, Le devoir, 31 janvier 2015) Cliquez ici pour lire l’ensemble de l’article.