Pourquoi les œuvres de femmes sont-elles si peu enseignées ?

Bal des absentes

Cette œuvre de John Edwin Phillips, «A pretty type[writer?]», est reproduite en couverture du «Bal des absentes» de Julie Boulanger et Amélie Paquet (La Mèche, 2017), qui propose de découvrir et de commenter différents titres d’auteures d’ici et d’ailleurs.

Notre collègue Pascale Millot animera, jeudi prochain, une discussion sur la place des œuvres de femmes dans l’enseignement et l’espace médiatique. Marie-Eve Blais, Léonore Brassard, Ève Dubois-Bergeron et Catherine Mavrikakis s’interrogeront sur la rareté des œuvres de femmes dans les institutions scolaires — du cursus des étudiantes et étudiants aux champs d’intérêts des professeures et professeurs qui en déterminent le contenu — et dans la culture en général. Elles discuteront aussi de la manière de contrer cette présence famélique avant d’engager la discussion avec la salle. Cette causerie, qui est ouverte à toutes et tous, aura lieu au C-30 de 14 h à 16 h, le jeudi 20 avril.

Marie-Eve Blais est libraire à la librairie féministe L’Euguélionne et membre du Comité Femmes du Centre québécois du P.E.N international, Léonore Brassard est étudiante au Département de littératures et de langues du monde de l’Université de Montréal, Ève Dubois-Bergeron est étudiante au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, Catherine Mavrikakis est écrivaine, professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et membre du Comité Femmes du Centre québécois du P.E.N international.

Emmanuelle Walter interviewée par Pascale Millot

Soeurs-VoleesDans cette entrevue que notre collègue Pascale Millot a menée pour la Gazette des femmes, l’auteure de l’essai Sœurs volées, enquête sur un féminicide au Canada (Lux éditeur) évoque un fléau méconnu : la traite des femmes autochtones au Canada.

Emmanuelle Walter sera l’invitée de notre collègue Julie Lachance lors d’une conférence au Cégep, le 18 novembre, à midi, au local C-30.

Vocabulaire des charges

France Mongeau et le vidéaste Alvaro Marinho nous convient ici à un road trip poétique nocturne librement inspiré du plus récent recueil de notre collègue professeure de littérature, Les heures réversibles (Éditions du Noroît). Au bout de la route, ce n’est pas tant l’histoire d’une femme qui se révèle que la révolte de toutes, l’inconditionnelle condition du féminin suspendue entre immobilité et mouvement, désir et peur, aspirations et acceptation.

Les heures réversibles, Éditions du Noroît, 84 pages.