Don Quichotte, présenté par les finissants en Théâtre

Les finissants du programme Arts, lettres et communication, option Théâtre, présentent Don Quichotte, le mercredi 25 mai 2016, à 12h30 et à 20h, à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville. Pour les étudiants, c’est une belle façon de clore les études collégiales après deux ans à Édouard. « Ce projet représente pour nous la conclusion de deux belles années d’efforts soutenus », a mentionné Marie-Hélène Perron, finissante.

D’après la mise en scène de Lyne Hains, professeure de littérature au Cégep, assistée de Samuel Tétreault, étudiant en Théâtre, la pièce promet une soirée haute en couleur. « La diversité du texte de Jean-Pierre Ronfard et de celle des étudiants font la force de la pièce », a souligné Samuel.

Le spectacle a été monté de toutes pièces par les étudiants, explorant ainsi tous les aspects du théâtre. Scénographie, costumes, décors, jeu, chaque finissant avait sa propre responsabilité. « L’expérience a été enrichissante sur tous les points. C’est un bagage qui ne nous quittera jamais », a fait savoir Laurie Deneault, finissante.

La pièce en quelques mots

Don Quichotte semble avoir perdu la raison. La tête pleine de romans de chevalerie, le vieil homme s’échappe d’une réalité trop vide et trop sombre pour lui, accompagné de sa mythique monture Rossinante. Sous ses yeux, les auberges se transforment en châteaux, les paysannes en princesses et les moulins à vent en géants… Rencontrant au fil de son parcours celui qui deviendra son écuyer, Sancho Panza, Don Quichotte écrira sa propre histoire, quitte à confronter le monde cynique qui l’entoure à la force même de ses bras et de ses mots.

« Le français s’affiche » et « La dictée de Colette »

murale ÉNAIl y a quelques semaines, chacun des membres de l’auguste communauté édouardienne était invitée à signifier, dans le cadre du concours « Le français s’affiche », ce que le français représente pour lui ou en quoi le français occupe une place importante dans sa vie.

Cet exercice collectif a permis de créer deux nouvelles murales qui animent les environs des locaux du Centre d’aide en français du Cégep au campus de Longueuil ainsi qu’à l’École nationale d’aérotechnique. C’est à partir d’environ un millier de réponses que ces murales ont été conçues dans le but de mettre en valeur la richesse et la vitalité du français.

Deux prix de participation ont été attribués au sort parmi toutes les personnes ayant pris part au concours. Ainsi, Saria Massé a remporté un logiciel Antidote, une gracieuseté de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit, et Maria-Laina Coupal a reçu un dictionnaire numérique, une gracieuseté de la Direction des études. Félicitations aux gagnantes !

Dans un même esprit francophile, à l’occasion du 30e anniversaire du Centre d’aide en français (CAF) du Cégep, trois étudiants et étudiantes ayant participé à « La dictée de Colette », qui a eu lieu en mars, ont eu l’occasion de recevoir un prix.

Pierre Gagné, étudiant à l’École nationale d’aérotechnique, a reçu le premier prix, soit une chèque-cadeau de 75 dollars de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit.

Le deuxième prix (chèque-cadeau de 50 dollars à la Librairie coopérative) a été remporté par Alexia Reynaud, du campus de Longueuil.

Enfin, un prix de participation (chèque-cadeau de 25 dollars de la Librairie coopérative) a été attribué par tirage au sort parmi tous les participants et participantes. La gagnante de ce prix est Hsin Yi Yao.

« La dictée de Colette » était une dictée composée par Mme Colette Buguet-Melançon, cofondatrice du CAF d’Édouard-Montpetit. L’événement permettait de souligner également la Journée internationale de la Francophonie.

Pierre Gagné (1er prix)

Pierre Gagné, étudiant à l’ÉNA, en compagnie de Mme Rachel Belzile, directrice adjointe des études, a gagné le premier prix de « La dictée de Colette »

Hsin Yi Yao (prix de participation)

Hsin Yi Yao a remporté le prix de participation de la dictée.

 

La fièvre du jeudi soir!

14Le jeudi 21 avril dernier, la Nuit de la poésie, organisée par les professeurs de littérature Mathieu Blais et François Godin, a connu, pour la quatrième année consécutive, un succès retentissant ! Étudiants et étudiantes de Lettres, de Théâtre et d’Arts plastiques étaient réunis en grand nombre au studio-télé pour y entendre des musiciens de jazz talentueux (Maxence Godefroid, Philippe Lévesque, Félix Geoffrion-Lepage, Simon Ouellette, Renaud Dagenais, Benjamin Bouchard et Sachat Pignot) accompagner, tout en subtilité, des lectures de poèmes.

Parmi les moments forts de la soirée, nous garderons en mémoire l’interprétation théâtrale de Jérémie Gour, émouvante lecture d’extraits de La robe blanche de Pol Pelletier (paru aux Herbes rouges en 2015), la lecture de Florence Dumont-Goyette, s’accompagnant au kazoo, d’un poème de Claude Gauvreau, et celle du collectif Carcajou chien de garde (composé d’Alex Handfield, Youssef Sawan et Jessica Lambert) venu réciter son poème-martèlement « À s’en casser les dents de l’intérieur ». Suivaient la traditionnelle lecture aux flambeaux, un cadavre exquis, un concours de poésie à micro ouvert, puis la performance de Maude Berthiaume, en ballerine esseulée, ne lésinant pas sur le maquillage, histoire d’être La plus belle pour aller danser, chanson de Sylvie Vartan qu’on pouvait entendre jouer en boucle pendant la séance.

D’autres jeunes poètes, des habitués de la Nuit de la poésie, récidivaient pour notre plus grand bonheur : Marie-Kim B.-Genest, Francis R.-Duchesne, Mélissa Gobeil et bien d’autres, venus nous livrer leurs mots avec générosité.

Les professeurs aussi étaient du nombre. François Godin, inspiré par la Patagonie, et Benoît Moncion nous lisaient, en primeur, leurs tout derniers poèmes. Soulignons également la très tonique lecture de Baudelaire réalisée par Alexandre Michaud.

Grâce à la nécessaire et inestimable collaboration de Mireille Lavoie, professeure en arts visuels, nous pouvions également y admirer une sélection d’œuvres réalisées par les étudiants et les étudiantes d’Arts : Elodie Roy, Gabrielle Auclair, Mathieu Turcotte, Justin Beaulieu, Elizabeth Belhadji, Elia Otani et Lawrence Thériault, Gabrielle Cloutier et Pierre-Olivier Houde, Gabrielle Bélanger-Girart, Catherine Tremblay et Laurie Gilbert en vidéo ; Maude Chartier-Desjardins, Lydia Décarie, Olivier Heaps-Drolet, Constance Élisabeth Couture et Raphaël Gervais-Quiblat en peinture-sculpture.

Merci à Jérémie Poirier, l’animateur et à Marco Bergeron, le photographe de la soirée. Et vivement l’année prochaine !

PUGILA[R]TS : une première édition enthousiasmante !

PugilartsLe 12 avril dernier a eu lieu au studio-télé la première édition des PUGILA[R]TS. Organisé par les professeurs de littérature Marco Bergeron et Nicolas Chalifour, ce combat festif opposant une équipe d’étudiants et d’étudiantes en Théâtre et une équipe d’étudiants et d’étudiantes en Littérature a été arbitré de main de maître par l’hilarant Philippe Le Page, ancien étudiant du profil Lettres. Au menu de la soirée : des compétitions âprement disputées où mots, érudition, culture et humour étaient à l’honneur.

L’équipe des Bleus (Théâtre) était dirigée par Caroline Lauzon, tandis qu’Isabelle Paquet et François Harvey coachaient les Rouges (Littérature). L’exigeant jury, composé d’Alexandre Bleau, François Godin, Lyne Hains, Sébastien Hamel, Émilie Jobin, Mélanie Rivest ainsi que l’adjointe à la directrice des études, Rachel Belzile, a eu la tâche ardue de départager les participants tout au long d’une série d’épreuves endiablées : lectures de textes (un extrait des Heures réversibles, de France Mongeau ; un autre du roman La liberté des détours, de Mathieu Blais), écriture de poèmes en direct (en alexandrins, avec césure à l’hémistiche s’il vous plait !), courts métrages commentés, « rixes de chansons », rounds de quiz, etc. Pour se préparer au quiz en question, chaque équipe avait depuis quelques mois déjà affuté ses couteaux en étudiant les œuvres monumentales du poète automatiste Claude Gauvreau, de la sculpteure Louise Bourgeois, du compositeur John Cage, de l’écrivaine Marguerite Duras, de l’architecte Ludwig Mies van der Rohe et du réalisateur Lars von Trier.

Tout au long de la soirée, les deux équipes ont rivalisé d’inventivité et d’audace pour éblouir un public en délire et se conformer à la thématique choisie par les organisateurs : Tabula rasa. Ce sont finalement les Rouges de l’option Littérature (Élisabeth Gagnon-Houle, Marianne Lussier, Étienne Maillé, Pénélope Ouellet, Christophe Pigeon et Floriane Simard) qui ont coiffé au fil d’arrivée les Bleus de l’option Théâtre (Florence Béland, Gabriel Caron-Roy, Pénélope Contrain-Morel, Marie-Hélène Perron, Marikah Pierre, Josiane Plante), avec un score de 61,5 à 57. À l’issue de cette joute mémorable, l’équipe gagnante a pu arborer fièrement le Rollin, superbe (et très postmoderne) trophée créé pour l’occasion par Jacques Rollin et que l’on peut admirer Boulevard des écrivains.

Enfin, soulignons que la soirée a été l’occasion de remettre la Bourse des profs à deux étudiants et une étudiante. Cette bourse récompense l’implication au sein de leur programme et la passion pour leur champ d’études qu’ont su démontrer les récipiendaires tout au long de l’année. Félicitations à Jérémie Poirier (Théâtre), Laëtitia Gagnon (Langues) et Youssef Sawan (Littérature).

Rendez-vous l’an prochain pour la seconde édition, que l’on espère tout aussi flamboyante !

La Nuit de la poésie

Nuit-de-la-poésie_affiche-2016La Nuit de la poésie est un événement qui n’a pas d’équivalent, car la création s’y exprime dans la plus franche et la plus totale liberté. Poésie, arts, performance, musique, tout s’y relance dans la plus belle déraison. Jeudi 21 avril, de 18h à 23h au studio-télé, vous êtes donc conviés à venir participer à cette délirante charge de création pure. Pour les plus audacieux, ou pour ceux et celles qui hésitent encore à nous donner leur nom pour une lecture, sachez qu’un « micro-ouvert » sera disponible en fin de soirée – apportez donc vos meilleures bouteilles et vos plus lumineux poèmes.

Cette année, parce que nous en avons marre de la neige et du froid, parce que la poésie et les arts vrais n’existent pas sous la neige et la glace, nous convoquons cette Nuit de la poésie pour faire arriver le printemps, une fois pour toutes. Ce n’est donc pas un thème, mais bien une orientation stratégique – une nécessité poétique.

Printemps de la culture : Le TABOU

TabouTous les matins, pendant la semaine de ce début d’avril consacrée au Printemps de la culture, la communauté édouardienne est invitée à venir prendre un café et un muffin au Café étudiant en écoutant des lectures sur le thème du tabou. Plusieurs collègues du collège et des étudiants de l’option Théâtre participeront à ces lectures lundi, mardi et jeudi. Mercredi, Rachel Belzile, Lin Jutras, Josée Mercier et Sylvain Lambert, le directeur-général d’Édouard, ont accepté d’être lecteurs.

Dans la foulée, mercredi midi, au local B-105, Yvon Rivard nous parlera de son essai Aimer, enseigner. Shanti Van Dun, professeure au Département de littérature et de français, discutera avec lui des deux types d’enseignement « meurtrier » que l’auteur identifie dans son essai : l’enseignement prodigué par de mauvais professeurs, « fatigués, savants ou cyniques » qui « nient l’essentiel » et l’enseignement prodigué par de « bons » professeurs qui savent éveiller le désir de connaissance et d’amour de leurs étudiants et étudiantes, mais le détournent vers le désir sexuel.

Le 12 avril, vous assisterez à la première des PUGILA[R]TS !

Pugilarts-2016_afficheLe 12 avril, vous assisterez à la première des PUGILA[R]TS !

Les PUGILA[R]TS, c’est un moment terrible et beau lors duquel des étudiantes et des étudiants qui s’entraînent depuis plusieurs mois maintenant vont descendre dans le ring des arts et des lettres pour en découdre. Les PUGILA[R]TS, c’est une folle mêlée culturelle lors de laquelle aucune discipline ne sera épargnée et presque tous les coups seront permis pour remporter le prestigieux ROLLIN. Au menu de la soirée, pour le plus grand plaisir des spectateurs et spectatrices assoiffés de sang et de sens que vous êtes sans doute : des rounds de quiz, des lectures, de l’écriture en direct, des projections et certainement aussi un peu de violence gratuite.

L’évènement étant ouvert à tous et à toutes, venez y assister en grand nombre. Apportez vos trompettes, vos cris et vos boissons vierges ou alcoolisées.

Le mardi 12 avril de 19 à 22 heures, ça va fesser fort au studio-télé !

Le CAF fête ses trente ans !

CAFFondé en mars 1986, le Centre d’aide en français (CAF) aura officiellement trente ans sous peu et organise, le mercredi 30 mars, dans le hall de la bibliothèque du campus de Longueuil, un petit évènement pour célébrer dignement ces trois décennies d’aide et de soutien linguistiques. À cette occasion, une murale en hommage à la langue française, intitulée Murmures, sera inaugurée.

Veuillez confirmer votre présence à Anne-Marie Tézine avant le 16 mars 2016 :

anne-marie.tezine@cegepmontpetit.ca             (450) 679-2631 poste 2591

Prochain épisode a 50 ans

MédiathèqueNotre collègue François Harvey, spécialiste de l’œuvre de Hubert Aquin, participera aux événements commémoratifs de la parution initiale de Prochain épisode, publié en 1965.

François Harvey est détenteur d’un doctorat sur les rapports entre médias et genres chez Hubert Aquin et Alain Robe-Grillet, et d’un postdoctorat sur le roman postcolonial au Québec. Il est aussi l’auteur d’une édition critique des télé-théâtres d’Hubert Aquin, qui paraitra en mars 2017 à la Bibliothèque québécoise.

Il présentera le téléfilm, très rarement projeté, Faux bond, réalisé par Louis-Georges Carrier sur un scénario de Jean-Charles Tachella, dans lequel Hubert Aquin tient le rôle principal. Dans le cadre de la soirée « Un romancier et son double », il présentera également le télé-théâtre d’Hubert Aquin Double sens, réalisé par le même Louis-Georges Carrier.

Beaucoup d’autres activités sont prévues pour célébrer la mémoire du grand romancier, dont une table ronde à laquelle participera notre collègue du département de philosophie Filippo Palumbo, auteur de Saga gnostica : Hubert Aquin et le patriote errant.

Voici autant de bonnes raisons de redécouvrir l’œuvre d’Aquin.

L’événement « Hubert Aquin : profession écrivain » se tiendra du 18 février au 6 mars 2016, à la Médiathèque littéraire Gaëtan Dostie, à Montréal (1214, rue de la Montagne).

Projection de Double sens, le mercredi 24 février à 20h. Projection de Faux bond, le samedi 5 mars à 20h.

Voyage au centre de la tête présenté par des étudiants de l’option Théâtre

théatreLes étudiants et les étudiantes de 2e année de l’option Théâtre, regroupés sous le nom Les Hémisphères, présentent Voyage au centre de la tête, un collage de textes de théâtre québécois contemporain.

Lundi 14 décembre à 20 h, à la Salle A. Lassonde (C-30 ). Entrée libre.