Une magnifique soirée pour le lancement des revues culturelles

DSC_0051Le 26 mai dernier, la cohorte fraîchement diplômée du programme Arts et lettres, profil Lettres, a présenté le fruit de son travail de fin d’études : quatre équipes ont lancé autant de revues culturelles contenant des articles critiques, des créations originales et des textes d’accompagnement. Un public nombreux est venu assister à la soirée de lancement au studio-télé tandis que plus de 170 revues étaient vendues ! Les équipes ont d’abord décrit brièvement la démarche adoptée pour chaque projet de revue, puis la soirée s’est poursuivie par un « plateau » littéraire pendant lequel les étudiantes et les étudiants se sont succédés pour nous présenter des textes de leur cru ou de leurs auteurs de prédilection. L’ambiance énergique et éclatée a été soutenue par un groupe de musiciens attentif aux désirs des lecteurs et de la salle. L’évènement fut un grand succès !

Des photos de la soirée sont disponibles ici.

François Godin

Bravo aux finissants et finissantes du profil Théâtre!

Le mercredi 25 mai dernier, les finissants et finissantes du profil Théâtre présentaient la pièce Don Quichotte, tirée du roman de Miguel de Cervantès, dans une adaptation du dramaturge québécois Jean-Pierre Ronfard. Un grand succès ! Lors des deux représentations qui se sont tenues ce jour-là à la salle Jean-Louis Millette du Théâtre de la ville, les étudiants et étudiantes ont démontré leur immense talent et leur intarissable imagination. Ce spectacle, mis en scène par leur professeure, Lyne Hains, assistée par Samuel Tétreault, a reçu d’innombrables critiques et commentaires positifs.

Plusieurs de ces étudiants et étudiantes, fiers de quatre mois de travail intensif, ont participé à la fabrication des nombreux costumes, sous la supervision de la talentueuse costumière Jasmine Lachance. D’autres ont collaboré à la conception des décors, de la sonorisation et des images vidéo sous la supervision de l’imaginative scénographe Suzie Bilodeau et de son assistant-régisseur Dominic Audette.

Jérémie Poirier, dans le rôle de Don Quichotte et Marc-Antoine Brisson, dans le rôle de Sancho, ont ébloui l’auditoire par leur performance étincelante. Quant aux autres comédiens et comédiennes, Camille Desgagné, Patrick Bourassa, Roxanne Turbide-Allard, Gabrielle-Ève Lane, Charles-Antoine Perreault, Marie-Pier Barbeau, Guillaume Dextraze, Maude Lachance, Sofiane Hébert, Frédéric Désormiers, Marie-Hélène Perron, Laurie Houle, Marikah Pierre, Laurie Deneault, Florence Béland, Naomie Robin, Pénélope Condrain-Morel, Émile Demers, ils se sont tous illustrés dans leur rôle respectif. Il ne faut surtout pas oublier la performance du guitariste, Martin Brunelle, qui a su ajouter au spectacle une saveur espagnole.

C’est donc avec un immense plaisir que les étudiants et étudiantes du profil Théâtre ont présenté leur travail et leur hommage à cet incontournable personnage, Don Quichotte. Vivat !

Pour voir des images d’une des représentations, il suffit de cliquer ici.

Lyne Hains

Lancement des revues culturelles de la cohorte 2016 du profil Lettres

RevuesLe jeudi 26 mai prochain, les finissants et finissantes du profil Lettres vous convient au lancement de leurs revues culturelles. Au studio-télé, de 17h à 19h, ils vous présenteront leur œuvre, fruit de toute une session d’écriture et de travail éditorial sous l’égide bienveillante de François Godin. Aux textes de création et aux articles critiques sur des œuvres littéraires s’ajoutent des textes d’accompagnement en lien avec la littérature et la culture d’aujourd’hui.

Abordant parfois la légitimité identitaire en la cherchant derrière les visages et les actions avec Mascarade, ou sous forme de variabilité chez [méta]mouvance, les revues cherchent aussi, comme Faux pas peut se targuer de le faire, la critique d’une laideur sociétale, ou simplement à tendre vers l’inconnu et la marginalité avec Machine à écrire. C’est ainsi, mais toujours à travers l’art, que les finissants et finissantes du cégep d’Édouard-Montpetit en Lettres vous présentent le lancement de leurs quatre revues culturelles.

Le lancement de ces revues constitue une célébration de fin de DEC pour cette cohorte d’Arts et lettres, profil Lettres, et un préambule à leur fameux « plateau » littéraire auquel vous êtes conviés (pour vous inscrire et y participer, envoyer un MIO à Naoby Chiasson ou Mathieu Bédard) de 19h à 22h. Lectures, performances et exposition d’œuvres seront au rendez-vous.

Thésée : une nouvelle formule pour le stage d’études à Paris du 27 mai au 13 juin

ThéséeL’édition 2016 du projet de mobilité Thésée, stage destiné aux finissants du programme Arts et lettres, proposera aux étudiants de participer à la création d’un blogue, une toute nouvelle formule cette année.

Une thématique commune a été privilégiée ici dans l’étude des œuvres au programme du cours Communication orale et écrite : la quête d’un idéal de liberté. Que ce soit par le regard d’un écrivain américain sur Paris, celui d’une petite fille qui rêve de prendre le métro ou celui d’une comédienne qui rêve de brûler les planches à Moscou, la grande ville est ici l’objet de toutes les quêtes et c’est elle que nous avons tenté de découvrir dans notre parcours littéraire.

Le blogue rendra compte de la réflexion amorcée en classe : rédaction de pastiches, projets photo commentés et présentation de lieux parisiens évoqués dans des œuvres de fiction. Les visiteurs du blogue pourront suivre le parcours des théséennes et théséens et partager avec eux leur périple dans le dédale parisien.

Caroline Lauzon

Don Quichotte, présenté par les finissants en Théâtre

Les finissants du programme Arts, lettres et communication, option Théâtre, présentent Don Quichotte, le mercredi 25 mai 2016, à 12h30 et à 20h, à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville. Pour les étudiants, c’est une belle façon de clore les études collégiales après deux ans à Édouard. « Ce projet représente pour nous la conclusion de deux belles années d’efforts soutenus », a mentionné Marie-Hélène Perron, finissante.

D’après la mise en scène de Lyne Hains, professeure de littérature au Cégep, assistée de Samuel Tétreault, étudiant en Théâtre, la pièce promet une soirée haute en couleur. « La diversité du texte de Jean-Pierre Ronfard et de celle des étudiants font la force de la pièce », a souligné Samuel.

Le spectacle a été monté de toutes pièces par les étudiants, explorant ainsi tous les aspects du théâtre. Scénographie, costumes, décors, jeu, chaque finissant avait sa propre responsabilité. « L’expérience a été enrichissante sur tous les points. C’est un bagage qui ne nous quittera jamais », a fait savoir Laurie Deneault, finissante.

La pièce en quelques mots

Don Quichotte semble avoir perdu la raison. La tête pleine de romans de chevalerie, le vieil homme s’échappe d’une réalité trop vide et trop sombre pour lui, accompagné de sa mythique monture Rossinante. Sous ses yeux, les auberges se transforment en châteaux, les paysannes en princesses et les moulins à vent en géants… Rencontrant au fil de son parcours celui qui deviendra son écuyer, Sancho Panza, Don Quichotte écrira sa propre histoire, quitte à confronter le monde cynique qui l’entoure à la force même de ses bras et de ses mots.

« Le français s’affiche » et « La dictée de Colette »

murale ÉNAIl y a quelques semaines, chacun des membres de l’auguste communauté édouardienne était invitée à signifier, dans le cadre du concours « Le français s’affiche », ce que le français représente pour lui ou en quoi le français occupe une place importante dans sa vie.

Cet exercice collectif a permis de créer deux nouvelles murales qui animent les environs des locaux du Centre d’aide en français du Cégep au campus de Longueuil ainsi qu’à l’École nationale d’aérotechnique. C’est à partir d’environ un millier de réponses que ces murales ont été conçues dans le but de mettre en valeur la richesse et la vitalité du français.

Deux prix de participation ont été attribués au sort parmi toutes les personnes ayant pris part au concours. Ainsi, Saria Massé a remporté un logiciel Antidote, une gracieuseté de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit, et Maria-Laina Coupal a reçu un dictionnaire numérique, une gracieuseté de la Direction des études. Félicitations aux gagnantes !

Dans un même esprit francophile, à l’occasion du 30e anniversaire du Centre d’aide en français (CAF) du Cégep, trois étudiants et étudiantes ayant participé à « La dictée de Colette », qui a eu lieu en mars, ont eu l’occasion de recevoir un prix.

Pierre Gagné, étudiant à l’École nationale d’aérotechnique, a reçu le premier prix, soit une chèque-cadeau de 75 dollars de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit.

Le deuxième prix (chèque-cadeau de 50 dollars à la Librairie coopérative) a été remporté par Alexia Reynaud, du campus de Longueuil.

Enfin, un prix de participation (chèque-cadeau de 25 dollars de la Librairie coopérative) a été attribué par tirage au sort parmi tous les participants et participantes. La gagnante de ce prix est Hsin Yi Yao.

« La dictée de Colette » était une dictée composée par Mme Colette Buguet-Melançon, cofondatrice du CAF d’Édouard-Montpetit. L’événement permettait de souligner également la Journée internationale de la Francophonie.

Pierre Gagné (1er prix)

Pierre Gagné, étudiant à l’ÉNA, en compagnie de Mme Rachel Belzile, directrice adjointe des études, a gagné le premier prix de « La dictée de Colette »

Hsin Yi Yao (prix de participation)

Hsin Yi Yao a remporté le prix de participation de la dictée.

 

Mathieu Blais reçoit le prix Rina-Lasnier

notre-presomption-d-innocenceLe 9 mai dernier, Mathieu Blais a reçu le prix Rina-Lasnier pour Notre présomption d’innocence (Éditions Tryptique). Ce prix, remis par l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) dans le cadre d’un gala qui s’est tenu à la Maison de la culture de Longueuil, récompense chaque année un poète montérégien. Notre présomption d’innocence, « un poème écrit à la pointe de la bouteille », selon son auteur, aborde la question de l’itinérance au féminin, de la violence, de la marge. « C’est un texte qui n’a rien de complaisant, explique Mathieu Blais. En ce sens, par et pour ce qu’il aborde, je suis d’autant plus heureux qu’il se soit fait remarquer ».

Mentionnons que c’est la deuxième fois que notre collègue professeur, romancier et poète remporte ce prix. « Je doute constamment de ce que je fais, je remets sans cesse en question la pertinence d’écrire. Gagner un prix, c’est, soudainement, un rappel que le texte existe en dehors de moi, librement. Que des gens, parfois, au détour de leurs lectures, peuvent s’y retrouver. Ça n’enlève pas le doute, mais ça l’estompe temporairement. »

La fièvre du jeudi soir!

14Le jeudi 21 avril dernier, la Nuit de la poésie, organisée par les professeurs de littérature Mathieu Blais et François Godin, a connu, pour la quatrième année consécutive, un succès retentissant ! Étudiants et étudiantes de Lettres, de Théâtre et d’Arts plastiques étaient réunis en grand nombre au studio-télé pour y entendre des musiciens de jazz talentueux (Maxence Godefroid, Philippe Lévesque, Félix Geoffrion-Lepage, Simon Ouellette, Renaud Dagenais, Benjamin Bouchard et Sachat Pignot) accompagner, tout en subtilité, des lectures de poèmes.

Parmi les moments forts de la soirée, nous garderons en mémoire l’interprétation théâtrale de Jérémie Gour, émouvante lecture d’extraits de La robe blanche de Pol Pelletier (paru aux Herbes rouges en 2015), la lecture de Florence Dumont-Goyette, s’accompagnant au kazoo, d’un poème de Claude Gauvreau, et celle du collectif Carcajou chien de garde (composé d’Alex Handfield, Youssef Sawan et Jessica Lambert) venu réciter son poème-martèlement « À s’en casser les dents de l’intérieur ». Suivaient la traditionnelle lecture aux flambeaux, un cadavre exquis, un concours de poésie à micro ouvert, puis la performance de Maude Berthiaume, en ballerine esseulée, ne lésinant pas sur le maquillage, histoire d’être La plus belle pour aller danser, chanson de Sylvie Vartan qu’on pouvait entendre jouer en boucle pendant la séance.

D’autres jeunes poètes, des habitués de la Nuit de la poésie, récidivaient pour notre plus grand bonheur : Marie-Kim B.-Genest, Francis R.-Duchesne, Mélissa Gobeil et bien d’autres, venus nous livrer leurs mots avec générosité.

Les professeurs aussi étaient du nombre. François Godin, inspiré par la Patagonie, et Benoît Moncion nous lisaient, en primeur, leurs tout derniers poèmes. Soulignons également la très tonique lecture de Baudelaire réalisée par Alexandre Michaud.

Grâce à la nécessaire et inestimable collaboration de Mireille Lavoie, professeure en arts visuels, nous pouvions également y admirer une sélection d’œuvres réalisées par les étudiants et les étudiantes d’Arts : Elodie Roy, Gabrielle Auclair, Mathieu Turcotte, Justin Beaulieu, Elizabeth Belhadji, Elia Otani et Lawrence Thériault, Gabrielle Cloutier et Pierre-Olivier Houde, Gabrielle Bélanger-Girart, Catherine Tremblay et Laurie Gilbert en vidéo ; Maude Chartier-Desjardins, Lydia Décarie, Olivier Heaps-Drolet, Constance Élisabeth Couture et Raphaël Gervais-Quiblat en peinture-sculpture.

Merci à Jérémie Poirier, l’animateur et à Marco Bergeron, le photographe de la soirée. Et vivement l’année prochaine !

Mathieu Blais et France Mongeau s’illustrent

AAMPour son 20e anniversaire, l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) a retenu les noms de deux de nos collègues parmi les finalistes aux Grands prix du livre de la Montérégie 2016. C’est ainsi que La liberté des détours (Leméac Éditeur) de Mathieu Blais, professeur au Département de littérature et de français, est en lice pour le prix Arlette-Cousture et que, du même Mathieu Blais, le recueil poétique Notre présomption d’innocence (Éditions Triptyque) est finaliste pour le prix Rina-Lasnier. Dans cette catégorie consacrée à la poésie, Mathieu fera d’ailleurs concurrence à notre collègue France Mongeau dont le recueil Les heures réversibles, publié aux Éditions du Noroît, est également en lice. La remise des prix aura lieu lors du gala annuel de l’AAM, le lundi 9 mai, dès 18h, au bureau de la culture de Longueuil, situé au 300 rue Saint-Charles ouest.

Du littéraire à l’intersidéral…

victoria-kaspiAvant d’enseigner la littérature au Cégep Édouard-Montpetit, Pascale Millot a fait carrière en journalisme. Rédactrice en chef adjointe au magazine Québec science pendant huit ans, elle n’a pas complètement délaissé ses anciennes amours et il lui arrive de faire quelques infidélités à la littérature pour aller batifoler du côté des sciences. Ainsi, elle publie ce mois-ci, dans le webzine féministe la Gazette des femmes, le portrait d’une grande scientifique québécoise, l’astrophysicienne Victoria Kaspi, à qui l’on doit des découvertes majeures sur les grands mystères de l’univers.