On retrouvera, dans ce livre né d’une promesse faite à un ami aujourd’hui décédé, plus de 1500 personnages dont des détectives mythiques comme Philippe Marlowe ou Sherlock Holmes. Mais le fondateur de la revue Solaris a aussi inclus les héros de la littérature policière d’ici, comme IXE-13 ou Maud Graham. En résulte un colossal ouvrage qui recense 2500 personnages de partout dans le monde.
De concert avec la Direction des affaires étudiantes du collège, le Département de littérature et de français lance l’édition annuelle du concours de poésie intercollégial Pour l’instant. Pour participer, les étudiants doivent soumettre, signés d’un pseudonyme, trois poèmes de leur cru d’un maximum de 36 lignes, avant le vendredi 21 octobre prochain à 12h, et acheminer les poèmes ainsi que leur inscription au local B-25.
Tous les étudiants d’Édouard-Montpetit sont invités à y participer et à courir la chance de gagner des prix en argent ainsi que de voir un de leurs poèmes publié dans le recueil collectif qui paraîtra au printemps. Les meilleurs poèmes seront aussi publiés sur le blogue du Département de littérature et de français.
Dans le cadre de ses activités de valorisation de la littérature, le Département de littérature et de français organise un concours de nouvelles littéraires ouvert à tous les étudiants du collège. Ce concours, grâce à des bourses de 300 $, 200 $ et 100 $ remises par le Service des affaires étudiantes, permettra de souligner le mérite littéraire de trois de nos étudiants, tous programmes confondus.
Thème du concours
Il s’agit d’écrire une nouvelle littéraire d’au maximum 1250 mots qui s’inspire du vers suivant de Michel Beaulieu tiré de son poème « Fuseaux » : « Dire sans dire et le dire pourtant ».
Modalités de participation
L’étudiant devra déposer cinq copies de sa nouvelle à la coordination du Département de littérature et de français (au local E-107 à Longueuil ou au Centre d’aide en français à l’ÉNA) au plus tard le 25 octobre 2016.
L’étudiant ne peut soumettre qu’une seule nouvelle.
Pour assurer la confidentialité du concours, l’étudiant signera sa nouvelle d’un pseudonyme et joindra à son envoi une enveloppe scellée qui contiendra les informations suivantes : son nom, son numéro d’étudiant, son numéro de téléphone et le pseudonyme utilisé.
Critère d’admissibilité
Le concours est destiné à tous ceux qui étudient à temps complet à l’un ou l’autre des campus du Cégep Édouard-Montpetit.
Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation seront la qualité de la langue, la cohérence de l’ensemble et l’originalité du propos.
Les membres du jury pour l’édition 2016 sont Marina Girardin, Julia Pawlowicz, François Harvey, Mélanie Rivest et Caroline Charbonneau.
Exceptionnellement, nous laissons la place à nos collègues de philosophie qui font paraître un ouvrage qui nous concerne, car il se porte à la défense de la culture et de la formation générale.
« Il nous fait plaisir de vous rappeler le lancement de l’ouvrage La liquidation programmée de la culture : quel cégep pour nos enfants ? ce mercredi 28 septembre à 18h au Bar le Saint-Houblon, angle St-Denis et Maisonneuve à Montréal. (1567 Rue Saint-Denis, Montréal)
« Cet ouvrage est né d’une inquiétude grandissante que nous éprouvons à l’égard des transformations de l’éducation, et en particulier du cégep, envisagées par le gouvernement et énoncées notamment dans le rapport du Chantier sur l’offre de la formation collégiale présidé par Guy Demers. Ce rapport propose une réforme radicale des cégeps afin d’en achever la mutation en antichambre du marché. Et ce qui nous abasourdit particulièrement, ce n’est pas tant ce qui s’y trouve que ce qui ne s’y trouve pas : sur la culture, rien ; sur le rôle de l’éducation dans sa transmission, rien ; sur son contenu, rien bien entendu. Et pourtant, il recommande l’adaptation plus grande à ce marché en constant changement. Plus que les critiques, ce qui inquiète, c’est ce silence.
Les textes réunis dans cet ouvrage visent à penser et à défendre la culture. La culture ? On en parle tellement que, finalement, on ne sait plus tellement ce que c’est ni à quoi ça sert. Entre la culture privilège d’une élite et la culture comme divertissement omniprésent, quelque chose d’essentiel s’est perdu, qui a trait à la créativité de l’agir proprement humain, et donc à sa liberté. » (Extrait de la préface)
Le mercredi 28 septembre prochain, notre collègue et Répondant de la valorisation du français (Repfran) au collège, Jean-Sébastien Ménard, animera une discussion publique avec Marc Cassivi, journaliste et chroniqueur au journal La Presse et auteur d’un livre récent sur la question de la langue intitulé Mauvaise langue (éditions Somme toute). Dans son essai, Marc Cassivi joue volontiers les iconoclastes linguistiques et nous parle de son rapport trouble avec la langue française. La rencontre sera entre autres l’occasion de discuter de la place du français dans la société québécoise, de celle du « franglais » et de la loi 101 qui sous-tend tous ces sujets.
La rencontre, qui s’inscrit dans la série « Montpetit entretien », aura lieu le 28 septembre, de 12 h 15 à 14 h, à la bibliothèque de l’ÉNA. À gagner : trois exemplaires de Mauvaise langue de Marc Cassivi, gracieuseté de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit.
Deux ans après Ma vie rouge Kubrick, l’écrivain et professeur de littérature au Cégep Lionel-Groulx Simon Roy publie un second roman, toujours aux éditions du Boréal, intitulé Owen Hopkins, esquire. Pascale Millot l’a interviewé pour le magazine Montréal centre-ville. À lire ici.
Simon Roy sera de passage à Édouard-Montpetit en novembre pour parler de son premier roman, Ma vie rouge Kubrick, et des rapports entre fiction et réalité, mensonge et récit, écriture de soi et réécriture de soi, etc.
Le 27 septembre prochain, Nicolas Chalifour discutera des auteurs et des livres qui nourrissent son désir d’écrire en compagnie de l’écrivaine portugaise de renommée mondiale Lidia Jorge (Le rivage des murmures, La couverture du soldat, Les mémorables).
Autour de la question initiale ― quels sont les livres qui vous font écrire ? ―, le professeur de littérature évoquera cette « relation trouble entre nos lectures, la création et notre expérience du monde. » « Les auteurs que j’aime le plus sont ceux chez qui ce rapport au monde et aux livres s’incarne avec intensité et intelligence dans leur œuvre », explique-t-il. Parions qu’il sera question de Vladimir Nabokov, d’Agota Kristof et de Paul Auster entre autres.
Maison des écrivains, mardi 27 septembre, de 17h à 19h. Animation : Marie Parent. L’admission est gratuite.
Le 26 mai dernier, la cohorte fraîchement diplômée du programme Arts et lettres, profil Lettres, a présenté le fruit de son travail de fin d’études : quatre équipes ont lancé autant de revues culturelles contenant des articles critiques, des créations originales et des textes d’accompagnement. Un public nombreux est venu assister à la soirée de lancement au studio-télé tandis que plus de 170 revues étaient vendues ! Les équipes ont d’abord décrit brièvement la démarche adoptée pour chaque projet de revue, puis la soirée s’est poursuivie par un « plateau » littéraire pendant lequel les étudiantes et les étudiants se sont succédés pour nous présenter des textes de leur cru ou de leurs auteurs de prédilection. L’ambiance énergique et éclatée a été soutenue par un groupe de musiciens attentif aux désirs des lecteurs et de la salle. L’évènement fut un grand succès !
Le mercredi 25 mai dernier, les finissants et finissantes du profil Théâtre présentaient la pièce Don Quichotte, tirée du roman de Miguel de Cervantès, dans une adaptation du dramaturge québécois Jean-Pierre Ronfard. Un grand succès ! Lors des deux représentations qui se sont tenues ce jour-là à la salle Jean-Louis Millette du Théâtre de la ville, les étudiants et étudiantes ont démontré leur immense talent et leur intarissable imagination. Ce spectacle, mis en scène par leur professeure, Lyne Hains, assistée par Samuel Tétreault, a reçu d’innombrables critiques et commentaires positifs.
Plusieurs de ces étudiants et étudiantes, fiers de quatre mois de travail intensif, ont participé à la fabrication des nombreux costumes, sous la supervision de la talentueuse costumière Jasmine Lachance. D’autres ont collaboré à la conception des décors, de la sonorisation et des images vidéo sous la supervision de l’imaginative scénographe Suzie Bilodeau et de son assistant-régisseur Dominic Audette.
Jérémie Poirier, dans le rôle de Don Quichotte et Marc-Antoine Brisson, dans le rôle de Sancho, ont ébloui l’auditoire par leur performance étincelante. Quant aux autres comédiens et comédiennes, Camille Desgagné, Patrick Bourassa, Roxanne Turbide-Allard, Gabrielle-Ève Lane, Charles-Antoine Perreault, Marie-Pier Barbeau, Guillaume Dextraze, Maude Lachance, Sofiane Hébert, Frédéric Désormiers, Marie-Hélène Perron, Laurie Houle, Marikah Pierre, Laurie Deneault, Florence Béland, Naomie Robin, Pénélope Condrain-Morel, Émile Demers, ils se sont tous illustrés dans leur rôle respectif. Il ne faut surtout pas oublier la performance du guitariste, Martin Brunelle, qui a su ajouter au spectacle une saveur espagnole.
C’est donc avec un immense plaisir que les étudiants et étudiantes du profil Théâtre ont présenté leur travail et leur hommage à cet incontournable personnage, Don Quichotte. Vivat !
Pour voir des images d’une des représentations, il suffit de cliquer ici.
Le jeudi 26 mai prochain, les finissants et finissantes du profil Lettres vous convient au lancement de leurs revues culturelles. Au studio-télé, de 17h à 19h, ils vous présenteront leur œuvre, fruit de toute une session d’écriture et de travail éditorial sous l’égide bienveillante de François Godin. Aux textes de création et aux articles critiques sur des œuvres littéraires s’ajoutent des textes d’accompagnement en lien avec la littérature et la culture d’aujourd’hui.
Abordant parfois la légitimité identitaire en la cherchant derrière les visages et les actions avec Mascarade, ou sous forme de variabilité chez [méta]mouvance, les revues cherchent aussi, comme Faux pas peut se targuer de le faire, la critique d’une laideur sociétale, ou simplement à tendre vers l’inconnu et la marginalité avec Machine à écrire. C’est ainsi, mais toujours à travers l’art, que les finissants et finissantes du cégep d’Édouard-Montpetit en Lettres vous présentent le lancement de leurs quatre revues culturelles.
Le lancement de ces revues constitue une célébration de fin de DEC pour cette cohorte d’Arts et lettres, profil Lettres, et un préambule à leur fameux « plateau » littéraire auquel vous êtes conviés (pour vous inscrire et y participer, envoyer un MIO à Naoby Chiasson ou Mathieu Bédard) de 19h à 22h. Lectures, performances et exposition d’œuvres seront au rendez-vous.