Pourquoi les œuvres de femmes sont-elles si peu enseignées ?

Bal des absentes

Cette œuvre de John Edwin Phillips, «A pretty type[writer?]», est reproduite en couverture du «Bal des absentes» de Julie Boulanger et Amélie Paquet (La Mèche, 2017), qui propose de découvrir et de commenter différents titres d’auteures d’ici et d’ailleurs.

Notre collègue Pascale Millot animera, jeudi prochain, une discussion sur la place des œuvres de femmes dans l’enseignement et l’espace médiatique. Marie-Eve Blais, Léonore Brassard, Ève Dubois-Bergeron et Catherine Mavrikakis s’interrogeront sur la rareté des œuvres de femmes dans les institutions scolaires — du cursus des étudiantes et étudiants aux champs d’intérêts des professeures et professeurs qui en déterminent le contenu — et dans la culture en général. Elles discuteront aussi de la manière de contrer cette présence famélique avant d’engager la discussion avec la salle. Cette causerie, qui est ouverte à toutes et tous, aura lieu au C-30 de 14 h à 16 h, le jeudi 20 avril.

Marie-Eve Blais est libraire à la librairie féministe L’Euguélionne et membre du Comité Femmes du Centre québécois du P.E.N international, Léonore Brassard est étudiante au Département de littératures et de langues du monde de l’Université de Montréal, Ève Dubois-Bergeron est étudiante au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, Catherine Mavrikakis est écrivaine, professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et membre du Comité Femmes du Centre québécois du P.E.N international.

Deuxième édition des Pugila[r]ts le 13 avril

Pugilarts 2017Ce jeudi 13 avril aura lieu la deuxième édition des Pugila[r]ts. À compter de 19 h, au studio-télé, des étudiants de l’option Théâtre (les Dramatiques, dirigés par Caroline Lauzon) affronteront des étudiants de l’option Littérature (les Lettrés, entraînés par François Harvey) dans le cadre d’impétueuses olympiades culturelles. Au programme, des lectures-performances, de la photographie, des courts-métrages, de l’écriture in situ et un quiz de type « Génies en herbe ». Soyez rassurés, les coups bas seront interdits et l’arbitre Philippe Le Page s’assurera par ailleurs que les performances respectent le thème de cette année : « Montréal ». Les pugilistes devront livrer une bataille de plusieurs rounds avant que les membres du jury puissent déterminer laquelle des équipes se méritera le fameux Rollin, trophée exposé dans le Boulevard des écrivains depuis l’an dernier. Soyez nombreux à venir les encourager, et notez que vous pouvez apporter avec vous un petit remontant alcoolisé pour vous réchauffer dans les estrades !

Prix de l’OQLF

Le 23 mars dernier, le Cégep Édouard-Montpetit a reçu, de l’Office québécois de la langue française (OQLF), le prix des Mérites du français, catégorie Organisation d’au moins 100 employés.

C’est la deuxième année consécutive que les initiatives du Cégep attirent l’attention de l’OQLF. En 2016, Le français s’affiche, projet piloté par Jean-Sébastien Ménard, avait reçu la mention spéciale de « centre virtuel de référence » lors de la Soirée des Mérites et des Prix Francopub.

Cette année, le prix cherche à récompenser l’ensemble des contributions qui ont à cœur la langue française et favorisent les nombreuses facettes de son rayonnement, comme la murale exposée à l’entrée du CAF – lieu phare en matière de valorisation de la langue –, les différentes conférences, ateliers et invités de Montpetit entretiens, les concours d’écriture, les productions théâtrales, la soirée des Pugila[r]ts, la Nuit de la poésie, Saison baroque, la Ruche…

Ce prix vient également couronner les nombreux efforts pédagogiques entrepris afin d’assurer la pérennité de la langue française dans les différents programmes enseignés à Édouard-Montpetit.

Bal masqué pour les étudiants du projet Thésée

ThéséeLes étudiants du projet Thésée (projet d’exploration culturelle à Paris) vous invitent à leur soirée d’animation-financement intitulée « Démasquons Paris ». La soirée, divisée en deux volets, promet d’être festive. De 17 h à 19 h, plusieurs projets artistiques réalisés par les étudiants en lien avec Paris (sketchs, projection d’un vox-pop, téléjournal, etc.) seront présentés pendant que les spectateurs se sustenteront de bouchées judicieusement choisies ainsi que de boissons patiemment fermentées. Le reste de la soirée s’inscrira sous le thème du bal masqué : masques, musique, prises de photo du style « photomaton » et toute la folie ordinaire des théséeens. Le tout aura lieu le vendredi, 24 mars, au café étudiant du cégep Édouard-Montpetit. Des masques seront en vente sur place pour les visages nus.

Le coût d’entrée est de 5 $ en pré-vente (au local B-24) et de 8 $ à la porte.

Venez nombreux, venez masqués, venez fêter !

Flânerie poétique avec Marie-Pierre Turcot

Marie-Pierre TurcotNotre collègue Marie-Pierre Turcot est devenue, l’année dernière, membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Cette nouvelle affiliation lui permettra, entre autres, de poursuivre ses recherches sur la lecture littéraire au sein du Laboratoire intercollégial de recherche sur l’enseignement de la littérature (LIREL). Un des objectifs qu’elle poursuit est de faire en sorte que les étudiants s’intéressent à la poésie. Partant du constat que « le genre poétique effarouche : ses images, ses symboles, ses jeux syntaxiques et linguistiques paraissent souvent indéchiffrables au lecteur peu expérimenté », elle a mené une expérience propre à amener les étudiants à apprécier ce genre. Sa méthode ? La flânerie, un mode de découverte du monde de plus en plus délaissé dans nos sociétés fébriles et en quête de performance.

Cette approche, qu’elle a développée au cégep Édouard-Montpetit dans le cours de la formation générale « Littérature et Imaginaire », a fait l’objet d’une communication lors du dernier congrès de l’AQPF (Association québécoise des professeurs de français). « Je me suis inspirée de la figure du libre lecteur de Daniel Pennac, explique la professeure, pour proposer à mes étudiants une flânerie littéraire au cours de laquelle chaque élève a pu lire, au gré des hasards et des découvertes, des poèmes de son choix, au sein d’un corpus balisé ».

En procédant ainsi, la professeure espère développer chez l’élève l’habitude de lire de la poésie, stimuler sa confiance face au genre poétique, encourager le plaisir de la lecture et la découverte des goûts personnels en poésie.

À l’issue de cette expérience stimulante, Marie-Pierre se disait impatiente de récidiver puisque le regard de ses élèves sur la poésie a réellement été transformé au terme de leur parcours. « Ils ont découvert l’infinie diversité de la poésie et ont apprécié la liberté et la créativité qu’encourage cette approche. »

P. M.

Norbert et Robert

norbert-spehnerLe mercredi 8 mars, notre collègue et coordonnateur Robert Saletti s’entretiendra avec notre ancien collègue désormais retraité, Norbert Spehner, spécialiste boulimique du polar et auteur du Détectionnaire (éditions Alire), recension encensée de près de 3000 personnages de la littérature policière. La rencontre aura lieu sur l’heure du midi, lors du trou à l’horaire, à 12h15 à l’espace conférence de la bibliothèque du campus de Longueuil.

« Le Français s’affiche » se bonifie

Julien_PoulinLe Centre de valorisation et d’amélioration du français écrit vient de faire une substantielle mise à jour de son site internet. Entre autres chroniques et textes divers sur le français s’ajoute une entrevue avec Julien Poulien, Elvis Gratton en personne, qui nous parle de son rapport à la langue, lequel lui permet d’évoquer la figure tutélaire de son ami Pierre Falardeau. Dans un registre plus lyrique, le poète Claude Péloquin nous offre un inédit, « La langue du poète », où il met à nu son rapport avec les mots. Des capsules vidéos viennent également s’ajouter, parmi lesquelles Lorraine Pintal, directrice artistique du Théâtre du Nouveau Monde, nous explique combien la question du français est centrale dans la culture d’ici.

 « Le français s’affiche » est en perpétuelle construction et se verra enrichi tout au long du semestre de contenu diversifié allant de jeux linguistiques mettant en vedette notre collègue Robert Lévêque ainsi que des suggestions de lecture de notre ancienne collègue désormais Directrice adjointe des études, Rachel Belzile, et d’Olivier Pelletier, professeur d’anglais au Département des langues du collège.

Soyez patients, la page internet est un peu longue à charger, mais l’attente est mille fois récompensée par l’ineffable bonheur de voir s’afficher le français sous toutes ses formes.

Production théâtrale dirigée : Too Much!

Mise en scène de Caroline Lauzon assistée de Dominique Boisvert, photos et costumes de Jasmine Lachance, scénographie et éclairage de Suzie Bilodeau

Les étudiants de l’option théâtre inscrits au cours de Production dirigée ont présenté le 30 novembre 2016  à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la ville le résultat d’un processus de création entrepris en août 2016.  La recherche s’est amorcée autour du thème de la démesure, un élément étroitement lié au conflit dramatique. Le résultat est un objet excessif, baroque et débridé, un collage de textes écrits par quelques étudiants de la troupe (Emmanuel Bossé-Messier, Ariane Dorion et Roxane Trudel) et par des dramaturges québécois contemporains : François Archambault, Annick Lefebvre, Catherine Léger, Mathieu Leroux et François Létourneau.

Lancement des recueils d’essais

EssaisLe jeudi 15 décembre prochain, dans le cadre du cours Essai de l’option Littérature du Département de littérature et de français, les étudiants du professeur Jean-Claude Brochu lanceront quatre recueils d’essais. L’évènement aura lieu devant l’entrée de la bibliothèque du campus de Longueuil, de 17 h à 19 h.