Stéphanie Bellemare-Page publie son premier roman

Chaque fois, je t’invente évoque la perte des êtres chers, mais aussi une forme de rédemption par la fiction.

Photo : JC Saumure

« J’ai écrit au fil des ans plusieurs nouvelles qui tournaient toutes autour d’une disparition, de la perte d’un être cher. Mes personnages tentaient, par l’imaginaire, de renouer avec ces personnes disparues. J’ai fini par garder la meilleure histoire et je l’ai étoffée suffisamment pour qu’elle devienne un petit roman », explique la jeune professeure, une semaine après le lancement de son livre.

Rien d’autobiographique, précise-t-elle, sinon, peut-être, cette angoisse de perdre si prégnante chez les mères d’enfants en bas âge. Car pendant les sept années au cours desquelles a mûri son histoire, Stéphanie a accouché deux fois en plus de finir son doctorat (sur Andreï Makine) et son post-doctorat (sur les imaginaires du Nord).  « Il est clair que mes années passées à fréquenter l’oeuvre d’Andreï Makine ont teinté mon univers littéraire : sa manière de parler des femmes, l’intensité de son regard. »

Ainsi, Chaque fois, je t’invente – un titre qui évoque à la fois la réinvention de l’être disparu et la force de renouvellement de la fiction – est un roman à deux voix où l’auteure raconte des histoires parallèles. La première est celle d’une femme qui décide de partir à la recherche de son fils disparu. La seconde, celle d’un fils artiste qui peint et repeint le visage de sa mère morte.

Chaque fois, je t’invente, Stéphanie Bellemare-Page, Leméac Éditeur, 128 pages.

Pascale Millot

Les finissants du profil Théâtre présentent Les Reines, le 27 mai

Les Reines

La troupe MoZaik, composée des finissants du programme Arts et Lettres, profil Théâtre, présente, «Les Reines» de Normand Chaurette, le mercredi 27 mai, à 20 h, à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville.

« Londres, janvier 1483. Un climat d’épouvante règne sur le palais. Gloucester s’apprête à assassiner les enfants d’Élisabeth pendant que le roi Édouard agonise. Dans la Tour, les reines vont et viennent, guindées, revêches et blafardes. Leur intuition capte l’imminence de la mort avec une telle acuité que les raisons s’en trouvent ébranlées, les conflits personnels confondus avec les conflits royaux, universels, métaphysiques. » (CEAD et Théâtre d’Aujourd’hui)

Entrée gratuite.

Lancement de revues culturelles et cabaret littéraire

Cabaret littéraire 2015_affiche_v2

Le jeudi 28 mai auront lieu le lancement des revues culturelles produites par les finissants du profil Lettres et le traditionnel cabaret littéraire du printemps. Nous vous invitons à venir assister en grand nombre aux deux événements ! La présente  édition du cabaret a pour thème « La route ». Route des vacances ? Du rêve ? De la folie, de la joie, du doute ou de la déraison ? À vous de choisir votre voie… Si vous souhaitez faire une lecture, contactez Marco Bergeron à l’adresse suivante : marco.bergeron@cegepmontpetit.ca

Critique du plus récent roman de Mathieu Blais

Blais

« Huitième livre, mais premier roman en solo, de Mathieu Blais, La liberté des détours est porté par une écriture sans faille qui apporte une densité juste et étonnamment réelle aux personnages comme aux paysages. Le poète, chez Mathieu Blais, se fait encore entendre. Et on mesure combien chaque mot ici, comme il se doit, a son importance. » (Christian Desmeules, Le devoir, 31 janvier 2015) Cliquez ici pour lire l’ensemble de l’article.