Thésée : une nouvelle formule pour le stage d’études à Paris du 27 mai au 13 juin

ThéséeL’édition 2016 du projet de mobilité Thésée, stage destiné aux finissants du programme Arts et lettres, proposera aux étudiants de participer à la création d’un blogue, une toute nouvelle formule cette année.

Une thématique commune a été privilégiée ici dans l’étude des œuvres au programme du cours Communication orale et écrite : la quête d’un idéal de liberté. Que ce soit par le regard d’un écrivain américain sur Paris, celui d’une petite fille qui rêve de prendre le métro ou celui d’une comédienne qui rêve de brûler les planches à Moscou, la grande ville est ici l’objet de toutes les quêtes et c’est elle que nous avons tenté de découvrir dans notre parcours littéraire.

Le blogue rendra compte de la réflexion amorcée en classe : rédaction de pastiches, projets photo commentés et présentation de lieux parisiens évoqués dans des œuvres de fiction. Les visiteurs du blogue pourront suivre le parcours des théséennes et théséens et partager avec eux leur périple dans le dédale parisien.

Caroline Lauzon

Don Quichotte, présenté par les finissants en Théâtre

Les finissants du programme Arts, lettres et communication, option Théâtre, présentent Don Quichotte, le mercredi 25 mai 2016, à 12h30 et à 20h, à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville. Pour les étudiants, c’est une belle façon de clore les études collégiales après deux ans à Édouard. « Ce projet représente pour nous la conclusion de deux belles années d’efforts soutenus », a mentionné Marie-Hélène Perron, finissante.

D’après la mise en scène de Lyne Hains, professeure de littérature au Cégep, assistée de Samuel Tétreault, étudiant en Théâtre, la pièce promet une soirée haute en couleur. « La diversité du texte de Jean-Pierre Ronfard et de celle des étudiants font la force de la pièce », a souligné Samuel.

Le spectacle a été monté de toutes pièces par les étudiants, explorant ainsi tous les aspects du théâtre. Scénographie, costumes, décors, jeu, chaque finissant avait sa propre responsabilité. « L’expérience a été enrichissante sur tous les points. C’est un bagage qui ne nous quittera jamais », a fait savoir Laurie Deneault, finissante.

La pièce en quelques mots

Don Quichotte semble avoir perdu la raison. La tête pleine de romans de chevalerie, le vieil homme s’échappe d’une réalité trop vide et trop sombre pour lui, accompagné de sa mythique monture Rossinante. Sous ses yeux, les auberges se transforment en châteaux, les paysannes en princesses et les moulins à vent en géants… Rencontrant au fil de son parcours celui qui deviendra son écuyer, Sancho Panza, Don Quichotte écrira sa propre histoire, quitte à confronter le monde cynique qui l’entoure à la force même de ses bras et de ses mots.

« Le français s’affiche » et « La dictée de Colette »

murale ÉNAIl y a quelques semaines, chacun des membres de l’auguste communauté édouardienne était invitée à signifier, dans le cadre du concours « Le français s’affiche », ce que le français représente pour lui ou en quoi le français occupe une place importante dans sa vie.

Cet exercice collectif a permis de créer deux nouvelles murales qui animent les environs des locaux du Centre d’aide en français du Cégep au campus de Longueuil ainsi qu’à l’École nationale d’aérotechnique. C’est à partir d’environ un millier de réponses que ces murales ont été conçues dans le but de mettre en valeur la richesse et la vitalité du français.

Deux prix de participation ont été attribués au sort parmi toutes les personnes ayant pris part au concours. Ainsi, Saria Massé a remporté un logiciel Antidote, une gracieuseté de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit, et Maria-Laina Coupal a reçu un dictionnaire numérique, une gracieuseté de la Direction des études. Félicitations aux gagnantes !

Dans un même esprit francophile, à l’occasion du 30e anniversaire du Centre d’aide en français (CAF) du Cégep, trois étudiants et étudiantes ayant participé à « La dictée de Colette », qui a eu lieu en mars, ont eu l’occasion de recevoir un prix.

Pierre Gagné, étudiant à l’École nationale d’aérotechnique, a reçu le premier prix, soit une chèque-cadeau de 75 dollars de la Librairie coopérative Édouard-Montpetit.

Le deuxième prix (chèque-cadeau de 50 dollars à la Librairie coopérative) a été remporté par Alexia Reynaud, du campus de Longueuil.

Enfin, un prix de participation (chèque-cadeau de 25 dollars de la Librairie coopérative) a été attribué par tirage au sort parmi tous les participants et participantes. La gagnante de ce prix est Hsin Yi Yao.

« La dictée de Colette » était une dictée composée par Mme Colette Buguet-Melançon, cofondatrice du CAF d’Édouard-Montpetit. L’événement permettait de souligner également la Journée internationale de la Francophonie.

Pierre Gagné (1er prix)

Pierre Gagné, étudiant à l’ÉNA, en compagnie de Mme Rachel Belzile, directrice adjointe des études, a gagné le premier prix de « La dictée de Colette »

Hsin Yi Yao (prix de participation)

Hsin Yi Yao a remporté le prix de participation de la dictée.

 

Mathieu Blais reçoit le prix Rina-Lasnier

notre-presomption-d-innocenceLe 9 mai dernier, Mathieu Blais a reçu le prix Rina-Lasnier pour Notre présomption d’innocence (Éditions Tryptique). Ce prix, remis par l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) dans le cadre d’un gala qui s’est tenu à la Maison de la culture de Longueuil, récompense chaque année un poète montérégien. Notre présomption d’innocence, « un poème écrit à la pointe de la bouteille », selon son auteur, aborde la question de l’itinérance au féminin, de la violence, de la marge. « C’est un texte qui n’a rien de complaisant, explique Mathieu Blais. En ce sens, par et pour ce qu’il aborde, je suis d’autant plus heureux qu’il se soit fait remarquer ».

Mentionnons que c’est la deuxième fois que notre collègue professeur, romancier et poète remporte ce prix. « Je doute constamment de ce que je fais, je remets sans cesse en question la pertinence d’écrire. Gagner un prix, c’est, soudainement, un rappel que le texte existe en dehors de moi, librement. Que des gens, parfois, au détour de leurs lectures, peuvent s’y retrouver. Ça n’enlève pas le doute, mais ça l’estompe temporairement. »

La fièvre du jeudi soir!

14Le jeudi 21 avril dernier, la Nuit de la poésie, organisée par les professeurs de littérature Mathieu Blais et François Godin, a connu, pour la quatrième année consécutive, un succès retentissant ! Étudiants et étudiantes de Lettres, de Théâtre et d’Arts plastiques étaient réunis en grand nombre au studio-télé pour y entendre des musiciens de jazz talentueux (Maxence Godefroid, Philippe Lévesque, Félix Geoffrion-Lepage, Simon Ouellette, Renaud Dagenais, Benjamin Bouchard et Sachat Pignot) accompagner, tout en subtilité, des lectures de poèmes.

Parmi les moments forts de la soirée, nous garderons en mémoire l’interprétation théâtrale de Jérémie Gour, émouvante lecture d’extraits de La robe blanche de Pol Pelletier (paru aux Herbes rouges en 2015), la lecture de Florence Dumont-Goyette, s’accompagnant au kazoo, d’un poème de Claude Gauvreau, et celle du collectif Carcajou chien de garde (composé d’Alex Handfield, Youssef Sawan et Jessica Lambert) venu réciter son poème-martèlement « À s’en casser les dents de l’intérieur ». Suivaient la traditionnelle lecture aux flambeaux, un cadavre exquis, un concours de poésie à micro ouvert, puis la performance de Maude Berthiaume, en ballerine esseulée, ne lésinant pas sur le maquillage, histoire d’être La plus belle pour aller danser, chanson de Sylvie Vartan qu’on pouvait entendre jouer en boucle pendant la séance.

D’autres jeunes poètes, des habitués de la Nuit de la poésie, récidivaient pour notre plus grand bonheur : Marie-Kim B.-Genest, Francis R.-Duchesne, Mélissa Gobeil et bien d’autres, venus nous livrer leurs mots avec générosité.

Les professeurs aussi étaient du nombre. François Godin, inspiré par la Patagonie, et Benoît Moncion nous lisaient, en primeur, leurs tout derniers poèmes. Soulignons également la très tonique lecture de Baudelaire réalisée par Alexandre Michaud.

Grâce à la nécessaire et inestimable collaboration de Mireille Lavoie, professeure en arts visuels, nous pouvions également y admirer une sélection d’œuvres réalisées par les étudiants et les étudiantes d’Arts : Elodie Roy, Gabrielle Auclair, Mathieu Turcotte, Justin Beaulieu, Elizabeth Belhadji, Elia Otani et Lawrence Thériault, Gabrielle Cloutier et Pierre-Olivier Houde, Gabrielle Bélanger-Girart, Catherine Tremblay et Laurie Gilbert en vidéo ; Maude Chartier-Desjardins, Lydia Décarie, Olivier Heaps-Drolet, Constance Élisabeth Couture et Raphaël Gervais-Quiblat en peinture-sculpture.

Merci à Jérémie Poirier, l’animateur et à Marco Bergeron, le photographe de la soirée. Et vivement l’année prochaine !

Mathieu Blais et France Mongeau s’illustrent

AAMPour son 20e anniversaire, l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) a retenu les noms de deux de nos collègues parmi les finalistes aux Grands prix du livre de la Montérégie 2016. C’est ainsi que La liberté des détours (Leméac Éditeur) de Mathieu Blais, professeur au Département de littérature et de français, est en lice pour le prix Arlette-Cousture et que, du même Mathieu Blais, le recueil poétique Notre présomption d’innocence (Éditions Triptyque) est finaliste pour le prix Rina-Lasnier. Dans cette catégorie consacrée à la poésie, Mathieu fera d’ailleurs concurrence à notre collègue France Mongeau dont le recueil Les heures réversibles, publié aux Éditions du Noroît, est également en lice. La remise des prix aura lieu lors du gala annuel de l’AAM, le lundi 9 mai, dès 18h, au bureau de la culture de Longueuil, situé au 300 rue Saint-Charles ouest.

Du littéraire à l’intersidéral…

victoria-kaspiAvant d’enseigner la littérature au Cégep Édouard-Montpetit, Pascale Millot a fait carrière en journalisme. Rédactrice en chef adjointe au magazine Québec science pendant huit ans, elle n’a pas complètement délaissé ses anciennes amours et il lui arrive de faire quelques infidélités à la littérature pour aller batifoler du côté des sciences. Ainsi, elle publie ce mois-ci, dans le webzine féministe la Gazette des femmes, le portrait d’une grande scientifique québécoise, l’astrophysicienne Victoria Kaspi, à qui l’on doit des découvertes majeures sur les grands mystères de l’univers.

Lancement de Saison baroque

Revue-Saison-Baroque-H2016_lancementLa revue Saison baroque réunit les mots et les images dans un seul canal. La poésie s’associe aux photos en noir et blanc pour explorer « en une seule phrase nombreuse » (Miron) nos aspirations d’un monde meilleur, les profondeurs du sentiment et de l’âme humaine, les différentes représentations du monde, les multiples cris qui sommeillent en nous et qui éclatent en vers… Aux pouvoirs de la musique, de la langue et, aux trésors de la pellicule, s’ajoute le désir de pratiquer une fissure dans le mur du quotidien plus souvent qu’autrement utilitariste et d’exprimer le bonheur du hasard, de l’impulsion et de la non-conformité. « La poésie est une patiente impatiente » (Desbiens), elle dépasse largement le cadre de ces pages, elle rebondit dans les clichés en noir et blanc et ramasse ses richesses pour les répandre dans les yeux de ses avides lecteurs.

Pour une vingtième fois ce printemps résonneront les mots, ces cassures de vers, et les lumières issues de la camera obscura. Célébrons la culture, célébrons la parole !

Le lancement aura lieu le jeudi 28 avril, à 18h, au centre d’exposition Plein sud.

PUGILA[R]TS : une première édition enthousiasmante !

PugilartsLe 12 avril dernier a eu lieu au studio-télé la première édition des PUGILA[R]TS. Organisé par les professeurs de littérature Marco Bergeron et Nicolas Chalifour, ce combat festif opposant une équipe d’étudiants et d’étudiantes en Théâtre et une équipe d’étudiants et d’étudiantes en Littérature a été arbitré de main de maître par l’hilarant Philippe Le Page, ancien étudiant du profil Lettres. Au menu de la soirée : des compétitions âprement disputées où mots, érudition, culture et humour étaient à l’honneur.

L’équipe des Bleus (Théâtre) était dirigée par Caroline Lauzon, tandis qu’Isabelle Paquet et François Harvey coachaient les Rouges (Littérature). L’exigeant jury, composé d’Alexandre Bleau, François Godin, Lyne Hains, Sébastien Hamel, Émilie Jobin, Mélanie Rivest ainsi que l’adjointe à la directrice des études, Rachel Belzile, a eu la tâche ardue de départager les participants tout au long d’une série d’épreuves endiablées : lectures de textes (un extrait des Heures réversibles, de France Mongeau ; un autre du roman La liberté des détours, de Mathieu Blais), écriture de poèmes en direct (en alexandrins, avec césure à l’hémistiche s’il vous plait !), courts métrages commentés, « rixes de chansons », rounds de quiz, etc. Pour se préparer au quiz en question, chaque équipe avait depuis quelques mois déjà affuté ses couteaux en étudiant les œuvres monumentales du poète automatiste Claude Gauvreau, de la sculpteure Louise Bourgeois, du compositeur John Cage, de l’écrivaine Marguerite Duras, de l’architecte Ludwig Mies van der Rohe et du réalisateur Lars von Trier.

Tout au long de la soirée, les deux équipes ont rivalisé d’inventivité et d’audace pour éblouir un public en délire et se conformer à la thématique choisie par les organisateurs : Tabula rasa. Ce sont finalement les Rouges de l’option Littérature (Élisabeth Gagnon-Houle, Marianne Lussier, Étienne Maillé, Pénélope Ouellet, Christophe Pigeon et Floriane Simard) qui ont coiffé au fil d’arrivée les Bleus de l’option Théâtre (Florence Béland, Gabriel Caron-Roy, Pénélope Contrain-Morel, Marie-Hélène Perron, Marikah Pierre, Josiane Plante), avec un score de 61,5 à 57. À l’issue de cette joute mémorable, l’équipe gagnante a pu arborer fièrement le Rollin, superbe (et très postmoderne) trophée créé pour l’occasion par Jacques Rollin et que l’on peut admirer Boulevard des écrivains.

Enfin, soulignons que la soirée a été l’occasion de remettre la Bourse des profs à deux étudiants et une étudiante. Cette bourse récompense l’implication au sein de leur programme et la passion pour leur champ d’études qu’ont su démontrer les récipiendaires tout au long de l’année. Félicitations à Jérémie Poirier (Théâtre), Laëtitia Gagnon (Langues) et Youssef Sawan (Littérature).

Rendez-vous l’an prochain pour la seconde édition, que l’on espère tout aussi flamboyante !

Mathieu Blais toujours en lice

finalistes

La semaine dernière, nous annoncions que notre collègue Mathieu Blais figurait sur la liste préliminaire des 20 auteurs en lice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2016. Le professeur de littérature, également poète et romancier, fait désormais partie des finalistes grâce à son texte intitulé Séparation de corps. La nouvelle, qui parle de violence conjugale, est qualifiée de « dure, frontale et nécessaire » par le jury qui l’a sélectionnée.

 

Quatre autres finalistes (Johanne Alice Côté, Laurent Duval, Victor-Olivier Hamel-Morasse et Brigitte Trudel) figurent dans ce club restreint.

 

Reste maintenant au jury, composé de Sophie Bienvenu, Alain Farah et Nancy Huston, à rendre son verdict. Le lauréat sera connu le 19 avril prochain.