Lancement du livre La liquidation programmée de la culture: quel cégep pour nos enfants?

Liquidation programmée de la cultureExceptionnellement, nous laissons la place à nos collègues de philosophie qui font paraître un ouvrage qui nous concerne, car il se porte à la défense de la culture et de la formation générale.

« Il nous fait plaisir de vous rappeler le lancement de l’ouvrage La liquidation programmée de la culture : quel cégep pour nos enfants ? ce mercredi 28 septembre à 18h au Bar le Saint-Houblon, angle St-Denis et Maisonneuve à Montréal. (1567 Rue Saint-Denis, Montréal)

Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/484104838464319/

À propos du livre : http://www.editionsliber.com/catalogue.php?p=787

Pour entendre l’entrevue de Michel Désautels avec Gilles Gagné (Ulaval) à Radio-Canada :

http://ici.radio-canada.ca/emissions/desautels_le_dimanche/2016-2017/chronique.asp?idChronique=417241

Nous rappelons également que la NAPAC prépare un Cabaret culturel le 16 novembre au Lion d’Or :

https://www.facebook.com/events/572949679564207/

Solidairement,

L’exécutif de la NAPAC

« Cet ouvrage est né d’une inquiétude grandissante que nous éprouvons à l’égard des transformations de l’éducation, et en particulier du cégep, envisagées par le gouvernement et énoncées notamment dans le rapport du Chantier sur l’offre de la formation collégiale présidé par Guy Demers. Ce rapport propose une réforme radicale des cégeps afin d’en achever la mutation en antichambre du marché. Et ce qui nous abasourdit particulièrement, ce n’est pas tant ce qui s’y trouve que ce qui ne s’y trouve pas : sur la culture, rien ; sur le rôle de l’éducation dans sa transmission, rien ; sur son contenu, rien bien entendu. Et pourtant, il recommande l’adaptation plus grande à ce marché en constant changement. Plus que les critiques, ce qui inquiète, c’est ce silence.

Les textes réunis dans cet ouvrage visent à penser et à défendre la culture. La culture ? On en parle tellement que, finalement, on ne sait plus tellement ce que c’est ni à quoi ça sert. Entre la culture privilège d’une élite et la culture comme divertissement omniprésent, quelque chose d’essentiel s’est perdu, qui a trait à la créativité de l’agir proprement humain, et donc à sa liberté. » (Extrait de la préface)