Norbert et Robert

norbert-spehnerLe mercredi 8 mars, notre collègue et coordonnateur Robert Saletti s’entretiendra avec notre ancien collègue désormais retraité, Norbert Spehner, spécialiste boulimique du polar et auteur du Détectionnaire (éditions Alire), recension encensée de près de 3000 personnages de la littérature policière. La rencontre aura lieu sur l’heure du midi, lors du trou à l’horaire, à 12h15 à l’espace conférence de la bibliothèque du campus de Longueuil.

« Le Français s’affiche » se bonifie

Julien_PoulinLe Centre de valorisation et d’amélioration du français écrit vient de faire une substantielle mise à jour de son site internet. Entre autres chroniques et textes divers sur le français s’ajoute une entrevue avec Julien Poulien, Elvis Gratton en personne, qui nous parle de son rapport à la langue, lequel lui permet d’évoquer la figure tutélaire de son ami Pierre Falardeau. Dans un registre plus lyrique, le poète Claude Péloquin nous offre un inédit, « La langue du poète », où il met à nu son rapport avec les mots. Des capsules vidéos viennent également s’ajouter, parmi lesquelles Lorraine Pintal, directrice artistique du Théâtre du Nouveau Monde, nous explique combien la question du français est centrale dans la culture d’ici.

 « Le français s’affiche » est en perpétuelle construction et se verra enrichi tout au long du semestre de contenu diversifié allant de jeux linguistiques mettant en vedette notre collègue Robert Lévêque ainsi que des suggestions de lecture de notre ancienne collègue désormais Directrice adjointe des études, Rachel Belzile, et d’Olivier Pelletier, professeur d’anglais au Département des langues du collège.

Soyez patients, la page internet est un peu longue à charger, mais l’attente est mille fois récompensée par l’ineffable bonheur de voir s’afficher le français sous toutes ses formes.

Production théâtrale dirigée : Too Much!

Mise en scène de Caroline Lauzon assistée de Dominique Boisvert, photos et costumes de Jasmine Lachance, scénographie et éclairage de Suzie Bilodeau

Les étudiants de l’option théâtre inscrits au cours de Production dirigée ont présenté le 30 novembre 2016  à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la ville le résultat d’un processus de création entrepris en août 2016.  La recherche s’est amorcée autour du thème de la démesure, un élément étroitement lié au conflit dramatique. Le résultat est un objet excessif, baroque et débridé, un collage de textes écrits par quelques étudiants de la troupe (Emmanuel Bossé-Messier, Ariane Dorion et Roxane Trudel) et par des dramaturges québécois contemporains : François Archambault, Annick Lefebvre, Catherine Léger, Mathieu Leroux et François Létourneau.

Lancement des recueils d’essais

EssaisLe jeudi 15 décembre prochain, dans le cadre du cours Essai de l’option Littérature du Département de littérature et de français, les étudiants du professeur Jean-Claude Brochu lanceront quatre recueils d’essais. L’évènement aura lieu devant l’entrée de la bibliothèque du campus de Longueuil, de 17 h à 19 h.

Lancement de la 21e édition de Saison baroque

Saison baroque - 21La revue Saison baroque réunit les mots et les images dans un seul canal. La poésie s’associe aux photos en noir et blanc pour explorer « en une seule phrase nombreuse » (Miron) nos aspirations d’un monde meilleur, les profondeurs du sentiment et de l’âme humaine, les différentes représentations du monde ainsi que les multiples cris qui sommeillent en nous et éclatent en vers… Aux pouvoirs de la musique, de la langue, et aux trésors de la pellicule s’ajoute le désir de pratiquer une fissure dans le mur du quotidien plus souvent qu’autrement utilitariste et d’exprimer le bonheur du hasard, de l’impulsion et de la non-conformité. « La poésie est une patiente impatiente » (Desbiens), elle dépasse largement le cadre de ses pages, elle rebondit dans les clichés en noir et blanc et ramasse ses richesses pour les répandre dans les yeux de ses avides lecteurs.

Pour une 21e fois, cet automne, résonneront les mots, ces cassures de vers, et les lumières issues de la camera obscura. Célébrons la culture, célébrons la parole !

Le lancement aura lieu le jeudi 1er décembre, à 18 h, au Centre d’exposition Plein sud du Cégep Édouard-Montpetit.

Les étudiants de l’option Théâtre en spectacle

Too MuchLes étudiants de l’option Théâtre du programme Arts, lettres et communication, communément désignés sous le nom de scène « troupe Lazzi », vous convient à leur spectacle de création, intitulé Too Much, qui aura lieu ce mercredi 30 novembre. Une générale ouverte au public a lieu à 12 h 15, tandis que la représentation du soir est prévue à 20 h. Les deux représentations ont lieu à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la ville.

Les étudiants et leur professeure, Caroline Lauzon, ont travaillé autour de l’idée de la démesure, à partir de textes québécois contemporains de François Archambault, d’Annick Lefebvre, de Catherine Léger, de Mathieu Leroux et de François Létourneau. Quelques textes sont aussi de la plume des étudiants du groupe.

Entretien avec la poétesse Louise Dupré

Louise DuprŽDans le cadre du cours de littérature québécoise 601-103, notre collègue Marina Girardin recevra, le mercredi 7 décembre prochain, la poétesse Louise Dupré qui viendra rencontrer les étudiants pour parler de son dernier recueil, Plus haut que les flammes, mais également du rapport des écrivains québécois à la Shoah. La rencontre aura lieu à la salle Lassonde, située au C-30, à midi précise. Tout le collège est invité à venir y assister.

Émilie Jobin, metteure en scène

Pour la troisième fois, Émilie Jobin, professeure au Département de littérature et de français, mais aussi comédienne et metteure en scène, a été choisie par le Service des activités culturelles de l’Université de Montréal pour monter une pièce de théâtre avec des étudiants issus de disciplines et d’origines diverses. « Il y a quelque chose d’incroyablement vivifiant dans le fait de réunir des étudiants de toutes les disciplines et de divers pays autour d’un spectacle. Il en résulte un esprit de groupe qui est palpable sur scène et qui donne lieu à des moments magiques », s’enthousiasme Émilie à deux semaines de la représentation.

Notre collègue a travaillé d’arrache-pied depuis septembre pour présenter sa lecture de Nous habiterons Détroit, un texte de la jeune auteure et comédienne Sarah Berthiaume (Le Déluge après, Disparitions, Villes mortes, Selfie).

Sur scène, dix personnages s’offrent un road trip pour nulle part, mais c’est à Détroit qu’ils aboutissent, ville-symbole de la déchéance du rêve américain, en train pourtant de renaitre de ses cendres. Dans une langue poétique et imagée, cette pièce sur les grandeurs et misères de la société américaine entre en résonance avec le hiatus historique et social qui s’est installé chez nos voisins du Sud. « Sarah Berthiaume nous fait vivre Détroit de l’intérieur. Elle a mis en mots des centaines de petits détails qui font qu’on ressort de ce texte avec la nette impression d’avoir vu cette ville mythique, d’avoir senti le coeur de la métropole battre, d’avoir plongé dans sa noirceur et sa lumière », poursuit notre collègue metteure en scène.

Nous habiterons Détroit, le 9 décembre à 20 h et le 10 décembre à 14 h et à 20 h, Université de Montréal, Centre d’essai, Pavillon J.-A.-DeSève, 2332 boul. Édouard-Montpetit, 6e étage.

Cliquez ici pour vous procurer des billets.

P. M.