Le Laboratoire de l’écrivain – 5e édition

Ce samedi 30 octobre, Shanti Van Dun animera la 5e édition du Laboratoire de l’écrivain, un projet conçu entre autres par France Mongeau et auquel participera notamment notre collègue Hugo Beauchemin-Lachapelle.

« Cet événement veut mettre en lumière le travail en amont du livre, ce travail qui accompagne l’élaboration d’un monde complexe de langage, qu’il soit poétique, narratif, dramatique ou discursif.

Pour ce faire, les écrivain·es invité·es questionneront leur démarche par le biais de discussions sur le métier d’écrire et de lectures d’extraits. L’événement sera une occasion de prendre connaissance du travail complexe et esthétique de recherche et de construction propre au métier d’écrire à travers une expérience concrète d’écriture et de lecture. Une version retravaillée de ces créations inédites sera quant à elle publiée dans un dossier spécial consacré au Laboratoire de l’écrivain·e dans la revue Les Écritsà l’automne 2022.

Date et lieu :

30 octobre 2021 à la Maison de la culture du Vieux-Longueuil, 300, rue St-Charles O.

En raison de la pandémie, l’inscription à l’activité est obligatoire en suivant ce lien : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdMjuXYf6b7id1zP-DrTPL2l58BkH4Ylsd7AC3cYfq8o5FN0Q/viewform?usp=pp_url 

ou en écrivant à productions@languespendues.com.

Déroulement :

Le samedi 30 octobre

– 10 h, discussion devant public
– 15 h, lectures et présentations publiques»

Plus d’informations ici : https://languespendues.com/news-posts/labo-2021-revues/

Hugo Beauchemin-Lachapelle fait paraitre un nouveau recueil de poèmes

« Dans un recueil en forme d’inventaire, le poète compte ses failles, brade ses objets et son corps, pour apprivoiser la perte. » (l’Hexagone)

Je conspire avec les bouches
cousues, pas un bruit, pas un son:
je peine pourtant à ôter
de mes pieds le cri
qui s’y colle
comme une gomme.

Hugo Beauchemin-Lachapelle et Mathieu Blais, finalistes des Grands Prix du livre de la Montérégie

Félicitations à Hugo Beauchemin-Lachapelle et à Mathieu Blais, finalistes des Grands Prix du livre de la Montérégie! Les deux professeurs de notre Département ainsi que Nane Couzier se disputent le Prix Rina-Lasnier, dans la catégorie Poésie. Il est possible de commander en ligne les recueils nominés, sur le site des éditions de l’Hexagone notamment : Stainless (Hugo Beauchemin-Lachapelle), Sudan et Najin et Fatu (Mathieu Blais).  

Lancement des livres de six auteurs du Département

Demain, le jeudi 26 octobre, aura lieu le lancement simultané des parutions récentes de nos collègues Hugo Beauchemin-Lachapelle, Marina Girardin, Audrey Lemieux, François Harvey, Maggie Roussel et François Godin. L’évènement se déroulera à la Librairie coopérative, située dans le Pavillon Le Caron, de 17 h à 19 h.

Veuillez si possible confirmer votre présence (par courriel, à administration@coopmontpetit.com, ou par téléphone, au 450-679-2631, poste 2681).

Stainless style

Stainless est le premier recueil de poèmes d’Hugo Beauchemin-Lachapelle, paru cet automne aux éditions l’Hexagone, et dont le lancement a eu lieu le 14 septembre dernier, au Quai des Brumes, à Montréal.

Il donne à voir et à lire, dans un style concis et maitrisé, une série de scènes inspirées librement du quotidien et de la vie conjugale.

Un homme – un chômeur ? – raconte ces journées faites de pas grand-chose, en même temps qu’il cherche à trouver la force d’affronter l’ascèse qui s’impose.

Cet homme, parfois inadéquat devant la routine des jours, nage souvent en plein milieu de l’océan des choses à faire et nous émeut, parce qu’il trouve surtout le temps nécessaire pour créer, pour « agacer » un poème, pour s’enfoncer en soi le long de sa langue et pour poser un regard lucide sur le monde qui l’entoure, sur la relation amoureuse qui occupe ses pensées.

La poésie surgit alors de ce quotidien qui traine par terre, jette un éclat  de lumière sur la banalité, sur la vie parfois en bordel et parvient à faire briller la réalité tant intérieure qu’extérieure, à la révéler sous ses multiples facettes.

« Tu n’entends pas les orages qui me rongent
tu n’as pas peur du silence d’une histoire
qui s’essouffle à ne pas nous raconter
à ignorer l’éclaircie de notre vie contente
quand bien même on redéfinirait l’héroïsme
qu’on ajusterait son niveau de difficulté
pour l’adapter à notre quotidien déjà usé
[…]
je module mes attentes et mes déceptions
j’ai tout appris tout seul à force d’écouter
les berceuses des conférences de presse
bientôt je serai une note en bas de page
dans ma mémoire qui ne me sert plus
qu’à ne pas oublier de ne pas oublier. »

N. E.