Deuxième édition des Pugila[r]ts le 13 avril

Pugilarts 2017Ce jeudi 13 avril aura lieu la deuxième édition des Pugila[r]ts. À compter de 19 h, au studio-télé, des étudiants de l’option Théâtre (les Dramatiques, dirigés par Caroline Lauzon) affronteront des étudiants de l’option Littérature (les Lettrés, entraînés par François Harvey) dans le cadre d’impétueuses olympiades culturelles. Au programme, des lectures-performances, de la photographie, des courts-métrages, de l’écriture in situ et un quiz de type « Génies en herbe ». Soyez rassurés, les coups bas seront interdits et l’arbitre Philippe Le Page s’assurera par ailleurs que les performances respectent le thème de cette année : « Montréal ». Les pugilistes devront livrer une bataille de plusieurs rounds avant que les membres du jury puissent déterminer laquelle des équipes se méritera le fameux Rollin, trophée exposé dans le Boulevard des écrivains depuis l’an dernier. Soyez nombreux à venir les encourager, et notez que vous pouvez apporter avec vous un petit remontant alcoolisé pour vous réchauffer dans les estrades !

Bal masqué pour les étudiants du projet Thésée

ThéséeLes étudiants du projet Thésée (projet d’exploration culturelle à Paris) vous invitent à leur soirée d’animation-financement intitulée « Démasquons Paris ». La soirée, divisée en deux volets, promet d’être festive. De 17 h à 19 h, plusieurs projets artistiques réalisés par les étudiants en lien avec Paris (sketchs, projection d’un vox-pop, téléjournal, etc.) seront présentés pendant que les spectateurs se sustenteront de bouchées judicieusement choisies ainsi que de boissons patiemment fermentées. Le reste de la soirée s’inscrira sous le thème du bal masqué : masques, musique, prises de photo du style « photomaton » et toute la folie ordinaire des théséeens. Le tout aura lieu le vendredi, 24 mars, au café étudiant du cégep Édouard-Montpetit. Des masques seront en vente sur place pour les visages nus.

Le coût d’entrée est de 5 $ en pré-vente (au local B-24) et de 8 $ à la porte.

Venez nombreux, venez masqués, venez fêter !

Norbert et Robert

norbert-spehnerLe mercredi 8 mars, notre collègue et coordonnateur Robert Saletti s’entretiendra avec notre ancien collègue désormais retraité, Norbert Spehner, spécialiste boulimique du polar et auteur du Détectionnaire (éditions Alire), recension encensée de près de 3000 personnages de la littérature policière. La rencontre aura lieu sur l’heure du midi, lors du trou à l’horaire, à 12h15 à l’espace conférence de la bibliothèque du campus de Longueuil.

Production théâtrale dirigée : Too Much!

Mise en scène de Caroline Lauzon assistée de Dominique Boisvert, photos et costumes de Jasmine Lachance, scénographie et éclairage de Suzie Bilodeau

Les étudiants de l’option théâtre inscrits au cours de Production dirigée ont présenté le 30 novembre 2016  à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la ville le résultat d’un processus de création entrepris en août 2016.  La recherche s’est amorcée autour du thème de la démesure, un élément étroitement lié au conflit dramatique. Le résultat est un objet excessif, baroque et débridé, un collage de textes écrits par quelques étudiants de la troupe (Emmanuel Bossé-Messier, Ariane Dorion et Roxane Trudel) et par des dramaturges québécois contemporains : François Archambault, Annick Lefebvre, Catherine Léger, Mathieu Leroux et François Létourneau.

Lancement des recueils d’essais

EssaisLe jeudi 15 décembre prochain, dans le cadre du cours Essai de l’option Littérature du Département de littérature et de français, les étudiants du professeur Jean-Claude Brochu lanceront quatre recueils d’essais. L’évènement aura lieu devant l’entrée de la bibliothèque du campus de Longueuil, de 17 h à 19 h.

Les étudiants de l’option Théâtre en spectacle

Too MuchLes étudiants de l’option Théâtre du programme Arts, lettres et communication, communément désignés sous le nom de scène « troupe Lazzi », vous convient à leur spectacle de création, intitulé Too Much, qui aura lieu ce mercredi 30 novembre. Une générale ouverte au public a lieu à 12 h 15, tandis que la représentation du soir est prévue à 20 h. Les deux représentations ont lieu à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la ville.

Les étudiants et leur professeure, Caroline Lauzon, ont travaillé autour de l’idée de la démesure, à partir de textes québécois contemporains de François Archambault, d’Annick Lefebvre, de Catherine Léger, de Mathieu Leroux et de François Létourneau. Quelques textes sont aussi de la plume des étudiants du groupe.

Émilie Jobin, metteure en scène

Pour la troisième fois, Émilie Jobin, professeure au Département de littérature et de français, mais aussi comédienne et metteure en scène, a été choisie par le Service des activités culturelles de l’Université de Montréal pour monter une pièce de théâtre avec des étudiants issus de disciplines et d’origines diverses. « Il y a quelque chose d’incroyablement vivifiant dans le fait de réunir des étudiants de toutes les disciplines et de divers pays autour d’un spectacle. Il en résulte un esprit de groupe qui est palpable sur scène et qui donne lieu à des moments magiques », s’enthousiasme Émilie à deux semaines de la représentation.

Notre collègue a travaillé d’arrache-pied depuis septembre pour présenter sa lecture de Nous habiterons Détroit, un texte de la jeune auteure et comédienne Sarah Berthiaume (Le Déluge après, Disparitions, Villes mortes, Selfie).

Sur scène, dix personnages s’offrent un road trip pour nulle part, mais c’est à Détroit qu’ils aboutissent, ville-symbole de la déchéance du rêve américain, en train pourtant de renaitre de ses cendres. Dans une langue poétique et imagée, cette pièce sur les grandeurs et misères de la société américaine entre en résonance avec le hiatus historique et social qui s’est installé chez nos voisins du Sud. « Sarah Berthiaume nous fait vivre Détroit de l’intérieur. Elle a mis en mots des centaines de petits détails qui font qu’on ressort de ce texte avec la nette impression d’avoir vu cette ville mythique, d’avoir senti le coeur de la métropole battre, d’avoir plongé dans sa noirceur et sa lumière », poursuit notre collègue metteure en scène.

Nous habiterons Détroit, le 9 décembre à 20 h et le 10 décembre à 14 h et à 20 h, Université de Montréal, Centre d’essai, Pavillon J.-A.-DeSève, 2332 boul. Édouard-Montpetit, 6e étage.

Cliquez ici pour vous procurer des billets.

P. M.

Le malaise dans l’école

Napac

Chaque jour de l’année
Est jour d’alerte, de pleine vigilance
En pleine guerre. Malheur à qui dort
À qui ferme les yeux, à qui s’aveugle !

Antonio Machado

La veille de la Journée mondiale de philosophie, mercredi soir dernier, au Lion d’Or, rue Ontario, se déroulait, organisé par la NAPAC, le Cabaret pour l’adéquation école-culture, parce que l’éducation n’est pas une marque déposée !

Contre les slogans désolants de notre époque, contre la parole marchande, qui semble de plus en plus vouloir instrumentaliser la Formation générale commune et mettre en péril la mission humaniste des cégeps, s’élève, heureusement, la voix des écrivains, des poètes, des philosophes, pour rappeler l’essentiel et garder les esprits en éveil, le cœur battant.

Hugues Bonenfant, professeur de philosophie au collège et président de la Nouvelle alliance pour la philosophie au collège (NAPAC), a prononcé le mot d’ouverture avant de céder la scène au comédien Pierre Ahmarani, venu nous lire, pour l’occasion, un poème d’Antonio Machado, puis un autre de Victor Hugo ; deux hymnes fervents, lus magnifiquement ce soir-là, pour célébrer la vigilance, la lecture et les unir dans un même combat. Aurélie Lanctôt est venue nous lire « Désapprendre la peur » de Jacques Brault, Pierre Lefebvre, de la revue Liberté,  nous a lu « De guingois », du numéro présentement en kiosque : Prendre la littérature au sérieux. Yvon Rivard, inspiré d’un vers de St-Denys Garneau, Nous ne sommes pas des comptables, nous a fait la lecture d’un texte inspirant : « Apprendre à compter autrement ».

Puis, comme le veut la formule cabaret, le slameur Fabrice Koffy, les intermèdes comiques de Fred Dubé, les prestations musicales de Jean-François Lessard, de Thomas Jensen, de Jerrycan et de David Morin ont échauffé la salle, parfois écroulée de rire, et rappelé l’engagement de la communauté artistique. L’acrobate Patrick Léonard (du collectif Les 7 doigts de la main) nous a même livré une performance sur le risque d’apprendre en salle de classe !

Finalement, dans la deuxième mouture de ce moulin à paroles, les spectateurs ont pu assister à d’autres lectures, dont celles de Natasha Kanapé-Fontaine, de Thierry Layani (du Département de philosophie d’Édouard) et de Francine Pelletier (chroniqueuse au Devoir). La comédienne Suzanne Champagne a lu un extrait de Chagrin d’école de Pennac. Puis, Bernard Émond, préférant l’image au discours, a plongé la salle dans le silence et le noir à la lecture d’un extrait de Primo Lévi, « Le chant d’Ulysse », tiré de Si c’est un homme. Alors que le narrateur peine à se souvenir des vers de Dante appris par cœur, c’est la poésie qui, en temps d’horreur, ranime en lui la flamme de l’humanité.

Ce soir-là, j’ai quitté le cabaret non pas pleine d’espoir, l’illusion n’a plus cours, mais avec un vers de Victor Hugo à la bouche : Tu deviens en lisant, grave, pensif et doux.

N. E.

Passez au salon

cartographiesDeux professeurs du Département de littérature et de français seront au Salon du livre de Montréal qui commence le mercredi 16 novembre à la Place Bonaventure.

Nos collègues Annie Dulong et Mathieu Leroux occuperont le stand des éditions La Mèche pour y dédicacer Cartographies I : Couronne Sud, premier recueil de nouvelles d’une série consacrée à la banlieue. « Le dernier été » d’Annie Dulong se déroule à Sainte-Martine, tandis que « Cendré », de Mathieu Leroux, a pour décor la flamboyante McMasterville.

Trois autres auteurs ― Éric Godin, Nicholas Dawson et Guillaume Bourque ― y proposent également une nouvelle, sur Godmanchester, Brossard et Boucherville respectivement.

Annie et Mathieu seront présents pour signer cet ouvrage le samedi 19 novembre, de 13 h à 14 h, et le dimanche 20 novembre de 13 h 30 à 14 h 30.

Tous deux participeront également à une table ronde intitulée « Arpenter la banlieue, écrire la périphérie ». Animée par l’éditeur Pierre-Luc Landry, la rencontre aura lieu à l’Agora du Salon, dimanche, à 12 h 15. Les participants y discuteront joyeusement de « la représentation des zones suburbaines ».

P. M.