Les Productions Langues pendues présentent le Laboratoire de l’écrivain, 2e édition

« Longueuil.

Samedi 20 octobre 2018.

La capacité d’inventer, de rêver et de fabuler appartient à chaque être humain et le nourrit profondément. C’est sans doute une des parts les plus fortes et lumineuses de notre humaine condition. Le Laboratoire de l’écrivain des Productions Langues pendues veut mettre en lumière le travail en amont du livre, ce travail qui accompagne l’élaboration d’un monde complexe de langage, qu’il soit poétique, narratif, dramatique ou discursif.

Pour ce faire, les écrivains Mathieu BlaisNicolas ChalifourHélène DucharmeSébastien Dulude et Louise Dupré questionneront leur démarche par le biais de discussions sur le métier d’écrire, d’écriture in situ et de lectures d’extraits. Cette année, une nouveauté, l’artiste en arts visuels Brigite Normandin apportera un autre éclairage à la journée. L’événement, qui se déroulera dans le Vieux-Longueuil, est une occasion de performance, de diffusion et de rencontre avec le public-lecteur qui vivra une expérience concrète d’écriture et de lecture tout en prenant connaissance du travail complexe et esthétique de recherche et de construction propre au métier d’écrire. Le tout sera animé par Shanti Van Dun, enseignante de littérature au cégep Édouard-Montpetit.

Activité gratuite!

Déroulement

– 10h00 à 12h30 : rencontre d’échanges et de discussions publiques à la salle Albert-Beaudry, Maison de la culture de Longueuil, édifice Marcel-Robidas au 300, rue Saint-Charles Ouest.

– 12h30 à 14h30 : temps de création réservé aux écrivain.e.s pour de l’écriture in situ dans trois restaurants du Vieux-Longueuil.

Une nouveauté cette année : un comptoir de prêt de livres

Durant la pause repas, le public sera également libre de casser la croûte dans l’un ou l’autre des trois restaurants participants – L’Gros Lux, L’incrédule et la Piazzetta –, où ils pourront, en même temps, feuilleter les œuvres des écrivains invités et des essais littéraires. Les livres, qui pourront être empruntés à la Maison de la culture, seront gracieusement prêtés par le Réseau des bibliothèques publiques de Longueuil. Ces livres pourront être retournés sur place le jour même ou dans l’une des bibliothèques de Longueuil.

– 15h00 à 17h00 : retour sur les textes et lecture publique d’extraits à la librairie Alire, Place Longueuil (entrée porte P-6, rue Joliette), 17-825, rue St-Laurent Ouest.

Les personnes intéressées peuvent assister à un seul volet ou aux deux volets ouverts au public.

Le Laboratoire de l’écrivain est une conception de France Mongeau, écrivaine et professeure de littérature, ainsi que Valérie Carreau, écrivaine, avec le soutien de Marie-Claude De Souza, fondatrice et directrice des Productions Langues pendues. »

Laboratoire de l’écrivain 2018

Mathieu Blais à Plus on est de fous plus on lit

Sainte-FamilleMathieu Blais participait à l’émission littéraire Plus on est de fous plus on lit, à Ici Première, le mercredi 30 août. Il était interviewé par Mathieu Dugal à propos de son tout nouveau roman, (Sainte-Famille), paru récemment chez Leméac et dont on vous reparlera très bientôt.

Pour écouter l’entrevue, c’est ici.

La fin du monde est dans Le sabord

LeSabord106-1C’est un texte de fin du monde que notre collègue Mathieu Blais publie dans le plus récent numéro de la revue d’art Le sabord, un texte où « Tout commence tout, la mousse, lichen, la tourbe, tout vient de l’humidité, la terre de sa fange, noire et spongieuse, sa légèreté floconneuse […] » pour aboutir à « [l]’encommencement alors – à la limite du monde connu – une autre terre / Parce que j’arrive avec de neuves voyelles et d’irradiantes consonnes / Pour dire / Plus loin / Plus loin, pour exister autrement. »

Tous les auteurs et artistes visuels réunis ici ont produit des œuvres illustrant la brunante, « crépuscule métaphorique, qui évoque le déclin et la faillite, ou instant transitoire où, concrètement, l’obscurité investit la voûte céleste de ses ultimes éclats », explique-t-on en éditorial de cette 106e édition de la revue de création littéraire et visuelle québécoise.

Mathieu Blais, qui aime à réfléchir sur le concept de territoire, a choisi d’aborder ce thème par un long poème narratif accompagné des images crépusculaires de l’artiste Catherine Bolduc. Dans « À la limite du monde connu », une « voix narrative » part à la découverte d’une nouvelle Amérique qui n’existe pas encore. « Je creuse, j’explore, explique le poète-romancier, oscillant entre deux pôles : celui du corps et celui de la roche, du bois, de la forêt. »

On trouvera dans ce beau numéro quelque onze textes d’écrivains dont ceux de Michaël Lachance, David Clerson, David Goudreault et Marie-Hélène Sarrasin, ainsi que plusieurs œuvres d’artistes visuels, dont Aude Moreau et Fiona Annis.

P. M.

Mathieu Blais en résidence à… Longueuil

Blais - résidenceDepuis le 24 avril dernier et jusqu’au 23 juin, Mathieu Blais sera en résidence à la bibliothèque Raymond-Lévesque de Longueuil. Cette résidence d’écriture offerte par le Conseil des arts de Longueuil, le Service des bibliothèques de la Ville de Longueuil et la librairie Alire est assortie d’un soutien financier de 5000 dollars. Tous les auteurs demeurant à Longueuil peuvent soumettre leur candidature.

Pendant huit semaines, 25 heures par semaine, le romancier (La liberté des détours, Leméac), poète (Notre présomption d’innocence, Triptyque) et professeur de littérature au Cégep Édouard-Montpetit s’installera dans une grande salle d’étude inondée de lumière pour travailler à l’écriture du deuxième roman d’un cycle de trois portant sur la violence. « C’est le récit d’un amour en prison, précise Mathieu. Une histoire d’aliénation, de jalousie. »

À la fin de l’été, le 16 août, juste avant le retour en classe, il lancera le premier roman de ce nouveau cycle. Sainte-Famille (Leméac) évoque le thème de la violence conjugale à travers trois personnages aux prises avec ce fléau. Roman à thèse d’un écrivain engagé ? « Je préfère adopter une posture d’empathie plutôt que de sympathie, précise l’écrivain-professeur. Je n’explique pas les causes, je laisse plutôt mes trois personnages – le mari, la femme et l’enfant – agir et s’exprimer selon leur propre point de vue. »

Quant au dernier de ce triptyque, « un brûlot western portant sur la justification de la violence dans nos sociétés », il est lui aussi déjà en chantier.

En plus de profiter de la bibliothèque Raymond-Lévesque (« un lieu magnifique ») pour écrire, notre collègue y offre des ateliers de création littéraire dans le cadre d’un programme de médiation culturelle. « Je propose aux usagers de la bibliothèque des exercices d’écriture. Les participants sont d’avides lecteurs qui fréquentent régulièrement la bibliothèque et aiment écrire. Du coup, cela donne lieu à des propositions intéressantes. »

P. M.

Mathieu Blais reçoit le prix Rina-Lasnier

notre-presomption-d-innocenceLe 9 mai dernier, Mathieu Blais a reçu le prix Rina-Lasnier pour Notre présomption d’innocence (Éditions Tryptique). Ce prix, remis par l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) dans le cadre d’un gala qui s’est tenu à la Maison de la culture de Longueuil, récompense chaque année un poète montérégien. Notre présomption d’innocence, « un poème écrit à la pointe de la bouteille », selon son auteur, aborde la question de l’itinérance au féminin, de la violence, de la marge. « C’est un texte qui n’a rien de complaisant, explique Mathieu Blais. En ce sens, par et pour ce qu’il aborde, je suis d’autant plus heureux qu’il se soit fait remarquer ».

Mentionnons que c’est la deuxième fois que notre collègue professeur, romancier et poète remporte ce prix. « Je doute constamment de ce que je fais, je remets sans cesse en question la pertinence d’écrire. Gagner un prix, c’est, soudainement, un rappel que le texte existe en dehors de moi, librement. Que des gens, parfois, au détour de leurs lectures, peuvent s’y retrouver. Ça n’enlève pas le doute, mais ça l’estompe temporairement. »

La fièvre du jeudi soir!

14Le jeudi 21 avril dernier, la Nuit de la poésie, organisée par les professeurs de littérature Mathieu Blais et François Godin, a connu, pour la quatrième année consécutive, un succès retentissant ! Étudiants et étudiantes de Lettres, de Théâtre et d’Arts plastiques étaient réunis en grand nombre au studio-télé pour y entendre des musiciens de jazz talentueux (Maxence Godefroid, Philippe Lévesque, Félix Geoffrion-Lepage, Simon Ouellette, Renaud Dagenais, Benjamin Bouchard et Sachat Pignot) accompagner, tout en subtilité, des lectures de poèmes.

Parmi les moments forts de la soirée, nous garderons en mémoire l’interprétation théâtrale de Jérémie Gour, émouvante lecture d’extraits de La robe blanche de Pol Pelletier (paru aux Herbes rouges en 2015), la lecture de Florence Dumont-Goyette, s’accompagnant au kazoo, d’un poème de Claude Gauvreau, et celle du collectif Carcajou chien de garde (composé d’Alex Handfield, Youssef Sawan et Jessica Lambert) venu réciter son poème-martèlement « À s’en casser les dents de l’intérieur ». Suivaient la traditionnelle lecture aux flambeaux, un cadavre exquis, un concours de poésie à micro ouvert, puis la performance de Maude Berthiaume, en ballerine esseulée, ne lésinant pas sur le maquillage, histoire d’être La plus belle pour aller danser, chanson de Sylvie Vartan qu’on pouvait entendre jouer en boucle pendant la séance.

D’autres jeunes poètes, des habitués de la Nuit de la poésie, récidivaient pour notre plus grand bonheur : Marie-Kim B.-Genest, Francis R.-Duchesne, Mélissa Gobeil et bien d’autres, venus nous livrer leurs mots avec générosité.

Les professeurs aussi étaient du nombre. François Godin, inspiré par la Patagonie, et Benoît Moncion nous lisaient, en primeur, leurs tout derniers poèmes. Soulignons également la très tonique lecture de Baudelaire réalisée par Alexandre Michaud.

Grâce à la nécessaire et inestimable collaboration de Mireille Lavoie, professeure en arts visuels, nous pouvions également y admirer une sélection d’œuvres réalisées par les étudiants et les étudiantes d’Arts : Elodie Roy, Gabrielle Auclair, Mathieu Turcotte, Justin Beaulieu, Elizabeth Belhadji, Elia Otani et Lawrence Thériault, Gabrielle Cloutier et Pierre-Olivier Houde, Gabrielle Bélanger-Girart, Catherine Tremblay et Laurie Gilbert en vidéo ; Maude Chartier-Desjardins, Lydia Décarie, Olivier Heaps-Drolet, Constance Élisabeth Couture et Raphaël Gervais-Quiblat en peinture-sculpture.

Merci à Jérémie Poirier, l’animateur et à Marco Bergeron, le photographe de la soirée. Et vivement l’année prochaine !

Mathieu Blais et France Mongeau s’illustrent

AAMPour son 20e anniversaire, l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) a retenu les noms de deux de nos collègues parmi les finalistes aux Grands prix du livre de la Montérégie 2016. C’est ainsi que La liberté des détours (Leméac Éditeur) de Mathieu Blais, professeur au Département de littérature et de français, est en lice pour le prix Arlette-Cousture et que, du même Mathieu Blais, le recueil poétique Notre présomption d’innocence (Éditions Triptyque) est finaliste pour le prix Rina-Lasnier. Dans cette catégorie consacrée à la poésie, Mathieu fera d’ailleurs concurrence à notre collègue France Mongeau dont le recueil Les heures réversibles, publié aux Éditions du Noroît, est également en lice. La remise des prix aura lieu lors du gala annuel de l’AAM, le lundi 9 mai, dès 18h, au bureau de la culture de Longueuil, situé au 300 rue Saint-Charles ouest.

Mathieu Blais toujours en lice

finalistes

La semaine dernière, nous annoncions que notre collègue Mathieu Blais figurait sur la liste préliminaire des 20 auteurs en lice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2016. Le professeur de littérature, également poète et romancier, fait désormais partie des finalistes grâce à son texte intitulé Séparation de corps. La nouvelle, qui parle de violence conjugale, est qualifiée de « dure, frontale et nécessaire » par le jury qui l’a sélectionnée.

 

Quatre autres finalistes (Johanne Alice Côté, Laurent Duval, Victor-Olivier Hamel-Morasse et Brigitte Trudel) figurent dans ce club restreint.

 

Reste maintenant au jury, composé de Sophie Bienvenu, Alain Farah et Nancy Huston, à rendre son verdict. Le lauréat sera connu le 19 avril prochain.

 

La Nuit de la poésie

Nuit-de-la-poésie_affiche-2016La Nuit de la poésie est un événement qui n’a pas d’équivalent, car la création s’y exprime dans la plus franche et la plus totale liberté. Poésie, arts, performance, musique, tout s’y relance dans la plus belle déraison. Jeudi 21 avril, de 18h à 23h au studio-télé, vous êtes donc conviés à venir participer à cette délirante charge de création pure. Pour les plus audacieux, ou pour ceux et celles qui hésitent encore à nous donner leur nom pour une lecture, sachez qu’un « micro-ouvert » sera disponible en fin de soirée – apportez donc vos meilleures bouteilles et vos plus lumineux poèmes.

Cette année, parce que nous en avons marre de la neige et du froid, parce que la poésie et les arts vrais n’existent pas sous la neige et la glace, nous convoquons cette Nuit de la poésie pour faire arriver le printemps, une fois pour toutes. Ce n’est donc pas un thème, mais bien une orientation stratégique – une nécessité poétique.

Mathieu Blais fait les nouvelles

150217_0l0il_aetd-mathieu-blais_sn635Parmi les 20 auteurs encore en lice pour le prix de la nouvelle Radio-Canada 2016 figure Mathieu Blais. Le poète et romancier (La liberté des détours, Leméac) a soumis au jury composé des écrivaines et écrivains Nancy Huston, Alain Farah et Sophie Bienvenu une nouvelle intitulée Séparation de corps. Il y déroule une histoire où la tension, le rythme et les images concourent à une solide dénonciation de la violence conjugale. Les noms des finalistes seront dévoilés le 13 avril 2016, et celui du gagnant ou de la gagnante, le 19 avril.