Marianne Dugré et Cédric Gagnon participent à un colloque à l’UQAM

Deux de nos étudiantes et étudiants très talentueux présenteront une communication sur la littérature le 25 mai prochain dans le cadre du Colloque interordre de la recherche étudiante en sciences sociales et humaines qui aura lieu à l’UQAM.

Il s’agit de Marianne Dugré (option Littérature) et Cédric Gagnon (Sciences humaines – profil Comportement humain et interactions sociales). Comme vous êtes plusieurs à avoir croisé le parcours de Marianne et Cédric, nous vous invitons vivement à vous inscrire au colloque pour voir de quel bois ils se chauffent.

Inscription (gratuite) : https://forms.gle/w4r9mnErsxy5aVWw9

Il et elle présenteront une communication intitulée : «La mort, c’est ce qui ne se résout pas : analyse comparative du traitement littéraire du deuil en temps de crise».

Thanatographies : (re)penser la mort en littérature

Profitant d’un certain renouveau de la critique littéraire pour les questions concernant la relation entre la littérature et la mort, les organisateurs du colloque souhaitent lancer une réflexion d’envergure (internationale, interordre, interdisciplinaire) sur ce qui touche de près ou de loin à ce que nous pourrions appeler les « thanatographies », c’est-à-dire aux liens qui unissent l’écriture et la mort : écrire la mort, écrire sur la mort, écrire contre la mort, écrire après la mort.

Colloque international, Thanatographies : (re)penser la mort en littérature est élaboré en collaboration avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Université de Montréal (UdeM) et le Cégep Édouard-Montpetit. Il se déroulera à Montréal et à Longueuil, du 19 au 22 octobre 2022.

Cet événement est rendu possible grâce à la participation financière du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).

Organisateurs : Nicholas Cotton, Gilles Dupuis, François Harvey.

Contributions de : Ekaterina Alexandrova • Isabelle Alfandary • Vaiana Aupy • Mathieu Bélisle • Aglaé Boivin • Jean-Claude Brochu • Mathilde Buliard • Jean-François Chassay • Gabriel Cholette • Frédérique Collette • Julie Côté • Nicholas Cotton • Katherine Doig • Gilles Dupuis • Jean Emmanuel Etegle Meka • Karine Gendron • François Harvey • Martyna Kander • Marie Kondrat • Dominic Marion • Ginette Michaud • Pascale Millot • Manon Moreau • Emilie Ollivier • Isabelle Perreault • Cristina Robu • François Rochon • Maïté Snauwaert • Licia Soares de Souza • Hélène Tessier Amorim • Cosmin Toma • Karianne Trudeau Beaunoyer • Alain Vadeboncœur • Frédéric Weinmann

19 octobre : Université de Montréal20 octobre : Université de Montréal
21 octobre : Cégep Édouard-Montpetit (Longueuil)
22 octobre : Université de Montréal

Entrée libre

Le programme est disponible ici : https://www.fabula.org/actualites/110133/thanatographies–repenser-la-mort-en-litterature.html

Jean-Claude Brochu à l’Université de Toulon

Du 28 au 29 mai, Jean-Claude Brochu sera de passage à l’Université de Toulon, où il participera à un colloque sur « Julien Green et la formation de l’esprit ». Ci-dessous, le début de sa communication intitulée « Introduction à la méthode de Julien Green ».

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Les trois années d’études universitaires aux États-Unis succèdent, pour Julien Green, à «quelques mois de service dans l’artillerie française[1]» au terme de la Première Guerre mondiale. À nous fier aux divers témoignages d’appelés ou d’engagés, nous comprenons que l’expérience de la guerre laissa chez plusieurs d’entre eux une avidité d’apprendre, un besoin de vivre dans les choses de l’esprit, de remonter vers la partie intellectuelle de l’homme, après avoir vécu surtout par le corps. L’idiosyncrasie greenienne renforce évidemment une telle disposition.

Pour renchérir sur Littré, la formation de l’esprit ne va pas sans une intention de lui faire acquérir ici, par l’intermédiaire d’une éducation, les facultés intellectuelles, l’aptitude à comprendre, à saisir et à juger. Apparentée aux arts libéraux, l’éducation américaine de Green accorde une place prépondérante à la littérature, et ce, malgré sa relative instrumentalisation. C’est là un cheminement à suivre d’abord dans Terre lointaine, le troisième volume de l’autobiographie de Julien Green, puis dans l’éclairage nouveau que lui apporte l’auteur avec la publication, en 1993, de pages inédites de son Journal intitulé On est si sérieux quand on a 19 ans.

Nous voyons le jugement de Green se façonner dans ces deux livres par les mouvements inductif et déductif, et de multiples comparaisons antithétiques entre l’Amérique et la France. L’enseignement des professeurs et ses lectures aident l’étudiant Green à mieux cerner son «secret[2]», car tout jeune lecteur ne manque pas de se voir au miroir des livres. Et si la lucidité constitue l’une des habitudes mentales des plus souhaitables, elle commence par faire appel à la pensée critique. Former son esprit, c’est donc critiquer et se poser des questions – fût-ce au prix, pour Green, en ces années de formation, de son peu d’aptitude à vivre.

[1] Terre lointaine, Paris, éditions Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1977, tome V, p. 1043.

[2] Ibid., p. 1098.

Le coup de poing de Mathieu Leroux

Quelque chose en moiLe 18 mars prochain, à 17 h, sera lancé à l’Usine C le plus récent livre de notre collègue Mathieu Leroux : Quelque chose en moi choisit le coup de poing (éditions La Mèche). Une couverture et un titre percutants pour ce que l’auteur qualifie « d’essai, de théâtre, de beau livre-bibitte, d’années de réflexion et d’exécution théâtrale à l’intérieur d’un joli volume » et que l’éditeur décrit comme « de la BOMBE artistique et intellectuelle. »

L’évènement aura lieu dans le cadre du colloque « Théâtre. Liberté. Scandale. Que peut le transgressif dans les arts de la scène ? » qui aura lieu les 18 et 19 mars prochains à l’Usine C. Notre collègue, écrivain, professeur, comédien et metteur en scène se prêtera au jeu de la discussion publique avec son éditeur, l’auteur et professeur de littérature Pierre-Luc Landry. Les deux comparses échangeront autour de la thématique « Se performer, entre cruauté et liberté ».

Et comme Mathieu est aussi une bête des planchers de danse et est entouré d’amis DJ, nous pourrons nous déhancher joyeusement, manger, jaser et boire au Café de l’Usine C. Venez nombreux célébrer ce beau moment et trinquer à la puissance des mots et de la vie.