Annie Dulong, Marie-Pierre Turcot et François Harvey se démarquent en matière de recherche et de développement

Comme on le souligne aujourd’hui dans le journal La Relève : « Du côté du campus de Longueuil du cégep Édouard-Montpetit, les fonds externes provenant du CRSH et du FRQSC consacrés à des projets de recherche se sont élevés en 2017-2018 à un peu plus de 242 000 $. Ces fonds auront servi à l’avancement de six projets de recherche encore actifs aujourd’hui, dont trois dans le domaine de la littérature. Un premier réalisé par Annie Dulong porte sur l’étude de l’inscription des images des attentats du 11 septembre 2001 à New York dans la littérature de fiction, surtout américaine, et les enjeux esthétiques et politiques des espaces commémoratifs; un second, dirigé par Marie-Pierre Turcot vise à renouveler l’enseignement de la littérature au collégial en misant davantage sur la subjectivité à l’œuvre dans la lecture. Enfin s’ajoute le projet de François Harvey, qui mène quant à lui des travaux visant à revoir le mythe autour de la mort d’Hubert Aquin en posant un regard critique neuf sur les moments importants de sa vie qui ont façonné son œuvre littéraire, médiatique et essayiste.»

Le 16e Prix littéraire des collégiens

À Québec, lors des délibérations nationales du Prix littéraire des collégiens les 11 et 12 avril, Maude Ouellette, étudiante dans le programme Arts, lettres et communications, option Littérature, représentait le cégep Édouard-Montpetit.

Cette dernière a tout d’abord assisté aux rencontres littéraires au collège où avec d’autres passionnés de lecture elle a pu débattre de l’intérêt des cinq livres en lice. Ensuite, les étudiants ont déterminé, lors d’un vote secret, l’œuvre qui ressortait du lot grâce à sa force de frappe, sa construction complexe et son écriture maitrisée. Ils ont aussi dû se choisir un représentant fiable qui saurait bien mener son jeu. Maude a manifesté son envie de vivre cette aventure et a su rallier les participants à sa cause.

Par la suite, forte de cette expérience, elle a retrouvé les autres membres du jury estudiantin, composé par de jeunes lecteurs de nombreuses régions du Québec. Ce fut l’occasion pour elle de faire valoir ses qualités oratoires, ses convictions, sa lecture juste des textes en défendant les couleurs de notre cégep.

On la voit, sur la photo avec le lauréat de l’édition 2019, Jean-Christophe Réhel, auteur du roman Ce qu’on respire sur Tatouine.

Les princes du ring

27Le studio-télé a été plongé dans la noirceur exaltante des Pugila[r]ts le 13 avril dernier.

Pour l’occasion, les étudiants de l’option Théâtre, Les Dramatiques (Dominique Boisvert, Ariane Dorion. Arielle Thiffault, Samuel Lamarre, Félix Gagnon, Aude Vallerand), entrainés par la professeure Caroline Lauzon, affrontaient les étudiants de l’option Littérature, Les Lettrés (Camille Duceppe, Émilien Néron, Julianne Vincent, Marianne Godbout, Pénélope Ouellet et Floriane Simard), entraînés par le professeur François Harvey.

Les professeurs et les étudiants conviés au spectacle ont pu assister à trois rounds de quiz littéraire des plus inventifs. Le thème de la soirée, « Montréal », (en l’honneur du 375e de la ville) était l’objet des différentes questions : le premier ou la première à toucher au punching bag avait droit de réponse.

Outre ce jeu par questions et réponses – les spectateurs avaient parfois droit de réplique (on salue, dans ces lignes, l’érudition de Jérémy Champagne) –, les pugilistes ont offert au public des lectures-performances, à chaud ou à froid, souvent émouvantes. Nous avons pu entendre le magnifique « Montréal a les yeux gris » de Jean-Paul Daoust (poète et ancien professeur au Collège) ou encore la prose de Christian Mistral, dans un extrait tiré de Vamp. Chaque équipe projetait aussi un court-métrage ou bien avait à proposer un dialogue sur le thème « Entendu dans le métro de Montréal ». Les membres du Jury (Sébastien Hamel, Pascale Millot, Mélanie Rivest, Jasmine Lachance) attribuaient ensuite une note à chacune des équipes.

Il y a eu un entracte.

Il y avait un photographe : Nicolas Chalifour, professeur de littérature.

Il y a eu une remise de bourses, celle des professeurs de l’option Littérature, le prix « Chouchou » (Prévert ne serait pas content), attribué à la remarquable Pénélope Ouellet ; celle de Théâtre est allée à l’extraordinaire Dominique Boisvert.

Le trophée Le Rollin (patronyme de l’illustre et retraité professeur Jacques) a été remis aux Lettrés pour une deuxième année consécutive, mais les Drama Queen (sobriquet attribué à l’équipe par le jury « Hamel Hamel ») sont passés bien près de ravir le titre, le pointage final étant de 58.8 contre 58.2.

On félicite chaleureusement tous les participants, les entraineurs, sans oublier l’organisateur de cette soirée : Marco Bergeron, professeur de littérature.

On ne saurait terminer sans remercier l’arbitre, Philippe Le Page, très chic dans sa chemise blanche (sponsorisé par La ParisienneTM) et arborant fièrement le nœud papillon noir, plein d’humour et d’esprit !

N. E.

Prix de l’OQLF

Le 23 mars dernier, le Cégep Édouard-Montpetit a reçu, de l’Office québécois de la langue française (OQLF), le prix des Mérites du français, catégorie Organisation d’au moins 100 employés.

C’est la deuxième année consécutive que les initiatives du Cégep attirent l’attention de l’OQLF. En 2016, Le français s’affiche, projet piloté par Jean-Sébastien Ménard, avait reçu la mention spéciale de « centre virtuel de référence » lors de la Soirée des Mérites et des Prix Francopub.

Cette année, le prix cherche à récompenser l’ensemble des contributions qui ont à cœur la langue française et favorisent les nombreuses facettes de son rayonnement, comme la murale exposée à l’entrée du CAF – lieu phare en matière de valorisation de la langue –, les différentes conférences, ateliers et invités de Montpetit entretiens, les concours d’écriture, les productions théâtrales, la soirée des Pugila[r]ts, la Nuit de la poésie, Saison baroque, la Ruche…

Ce prix vient également couronner les nombreux efforts pédagogiques entrepris afin d’assurer la pérennité de la langue française dans les différents programmes enseignés à Édouard-Montpetit.

Les gagnants du concours de nouvelles 2016 sont dévoilés

Concours nouvellesLes membres du jury Marina Girardin, François Harvey, Julia Pawlowicz, Mélanie Rivest et Caroline Charbonneau tiennent à féliciter les trois gagnants du concours de nouvelles littéraires 2016 de même que les 29 autres participants. Le premier prix est attribué à Axel Robin pour son récit C’est un peu Tristan même temps, le deuxième prix à Marianne Lussier pour Chapitre 12 : commentaire sur l’oeuvre d’Herschel Stark et le troisième prix à Antoine Mercier pour Juillet en décembre. Que soit enfin remercié chaleureusement le Service des affaires étudiantes pour l’attribution des trois bourses de 300 $, 200 $ et 100 $.

François Godin en lice pour le prix de la création de Radio-Canada

François GodinFrançois Godin fait partie des 20 auteurs sélectionnés pour les Prix de la création de Radio-Canada dans la catégorie poésie. Sa suite de poèmes S’égarer tout près d’ici-Valparaiso a séduit le jury qui a établi cette première liste de candidats. Les noms des finalistes seront dévoilés la semaine prochaine tandis que le grand gagnant ne sera connu que le 16 novembre.

C’est après un voyage à Valparaiso, au Chili, que François Godin a voulu témoigner, par l’art poétique, « de l’aventure et du bonheur de s’égarer dans les rues de [cette] ville côtière et portuaire au visage singulier. »

P. M.

Mathieu Blais reçoit le prix Rina-Lasnier

notre-presomption-d-innocenceLe 9 mai dernier, Mathieu Blais a reçu le prix Rina-Lasnier pour Notre présomption d’innocence (Éditions Tryptique). Ce prix, remis par l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) dans le cadre d’un gala qui s’est tenu à la Maison de la culture de Longueuil, récompense chaque année un poète montérégien. Notre présomption d’innocence, « un poème écrit à la pointe de la bouteille », selon son auteur, aborde la question de l’itinérance au féminin, de la violence, de la marge. « C’est un texte qui n’a rien de complaisant, explique Mathieu Blais. En ce sens, par et pour ce qu’il aborde, je suis d’autant plus heureux qu’il se soit fait remarquer ».

Mentionnons que c’est la deuxième fois que notre collègue professeur, romancier et poète remporte ce prix. « Je doute constamment de ce que je fais, je remets sans cesse en question la pertinence d’écrire. Gagner un prix, c’est, soudainement, un rappel que le texte existe en dehors de moi, librement. Que des gens, parfois, au détour de leurs lectures, peuvent s’y retrouver. Ça n’enlève pas le doute, mais ça l’estompe temporairement. »

Mathieu Blais et France Mongeau s’illustrent

AAMPour son 20e anniversaire, l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) a retenu les noms de deux de nos collègues parmi les finalistes aux Grands prix du livre de la Montérégie 2016. C’est ainsi que La liberté des détours (Leméac Éditeur) de Mathieu Blais, professeur au Département de littérature et de français, est en lice pour le prix Arlette-Cousture et que, du même Mathieu Blais, le recueil poétique Notre présomption d’innocence (Éditions Triptyque) est finaliste pour le prix Rina-Lasnier. Dans cette catégorie consacrée à la poésie, Mathieu fera d’ailleurs concurrence à notre collègue France Mongeau dont le recueil Les heures réversibles, publié aux Éditions du Noroît, est également en lice. La remise des prix aura lieu lors du gala annuel de l’AAM, le lundi 9 mai, dès 18h, au bureau de la culture de Longueuil, situé au 300 rue Saint-Charles ouest.